Communiqué de presse

Qui se bat peut rester : Le prochain chapitre de l’absurde politique migratoire de la Suisse

En raison du chaos de l’asile, des milliers d’étrangers difficilement intégrables arrivent chaque année en Suisse. La plupart viennent de pays islamiques. Les étrangers criminels ne sont pas expulsés, bien que la population suisse le veuille. Désormais, la non-intégration est encore récompensée par un droit de séjour en Suisse.

Le Conseil fédéral l’a décidé : « La situation des victimes de violence domestique au regard du droit des étrangers doit être améliorée ». Indirectement, le Conseil fédéral admet ainsi que la violence domestique en Suisse est plus souvent que la moyenne issue de l’immigration. Qu’est-ce qui doit changer exactement ? « En cas de dissolution de la communauté familiale, les membres de la famille des personnes titulaires d’une autorisation de séjour (permis B), d’une autorisation de séjour de courte durée (permis L) ainsi que des personnes admises à titre provisoire (permis F) doivent désormais avoir droit à une réglementation du séjour s’ils sont victimes de violence domestiques ».

Ce jargon de fonctionnaire bernois peut être traduit comme suit :

  • Par « communauté familiale », on entend pratiquement toute forme de vie : conjoint, partenariat homosexuel enregistré, concubinage (couples non mariés).
  • Par « dissolution de la communauté familiale », le lecteur naïf pourrait comprendre que les auteurs de violences étrangers sont renvoyés dans leur pays d’origine et que la communauté familiale est ainsi « dissoute ». Ce n’est pas le cas. En principe, il s’agit uniquement d’une séparation. L’auteur étranger ne doit pas obligatoirement quitter la Suisse pour autant. Si l’auteur de l’infraction subvenait jusqu’à présent aux besoins de la famille, ce qui attend le contribuable suisse est clair : au final, c’est lui qui devra payer l’entretien.

Qui pourra désormais bénéficier de ce changement ?

  • Les personnes avec un permis F, appelées « personnes admises à titre provisoire ». En clair, il s’agit de migrants d’asile ayant reçu une décision d’asile négative et qui, pour une raison ou une autre, ne peuvent pas être renvoyés dans leur pays d’origine. La Suisse devient ainsi encore plus attractive pour les migrants qui ne veulent ou ne peuvent pas s’intégrer.
  • Les personnes titulaires d’un permis B : donc des personnes de l’UE qui vivent en Suisse. Apparemment, il n’est même pas raisonnable d’exiger des citoyens de l’UE qu’ils retournent en Allemagne, en France ou dans un autre État membre de l’UE. L’État providence suisse prend le relais.
  • Finalement, même les personnes disposant d’un permis de séjour de courte durée L obtiennent le droit de rester en Suisse. On ne peut pas faire plus absurde.

La non-intégration est récompensée Parallèlement, la notion de « violence domestique » doit être élargie. En langage de fonctionnaire, cela signifie : « En outre, l’énumération des indices possibles de violence domestique doit être complétée et élevée au niveau de la loi ». On crée donc des raisons supplémentaires pour que la non-intégration soit finalement récompensée par un droit légal au séjour. Qui se bat peut rester et reçoit encore le soutien de l’Etat social suisse. L’absurdité de la politique migratoire de la Suisse ne connaît littéralement aucune limite.

 
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