Communiqué de presse

Une réforme chasse l’autre: Le peuple veut des résultats maintenant!

Depuis une dizaine d’années, une réforme chasse l’autre dans l’administration fédérale: optimisation de la structure du gouvernement, augmentation de l’efficience, désenchevêtrement des tâches…

(UDC) Depuis une dizaine d’années, une réforme chasse l’autre dans l’administration fédérale: optimisation de la structure du gouvernement, augmentation de l’efficience, désenchevêtrement des tâches, perfectionnement des processus, autant de titres ronflants pour des projets sans effet. Pendant cette même période, l’administration fédérale a connu une expansion jamais vue jusque là. Pourquoi? Parce que la volonté politique de faire des économies et de tailler dans les tâches fait défaut. Aucun conseiller fédéral n’a osé s’y risquer. Mais le peuple veut aujourd’hui des résultats.

En fait tout est très simple: supprimer des postes, réduire les dépenses, abandonner des tâches, voilà ce que doit imposer, réaliser et contrôler chaque chef de département dans son secteur. En fait, il s’agit d’une pure tâche de conduite qui ne devrait rien coûter.

Or, au lieu de présenter enfin une solide planification d’abandon de certaines tâches, le Conseil fédéral préfère dépenser 8,45 millions de francs de plus pour une nouvelle conduite du projet et des « projets transversaux ». Il espère ainsi économiser 30 millions de francs en 2007 et 40 millions en 2008. Des belles intentions, mais on a du mal à y croire. Car pendant ce même laps de temps les exigences des partis du centre et de gauche exigeront la création de centaines de nouveaux postes de fonctionnaires.

Cela fait des années que l’UDC critique l’hypertrophie de l’administration fédérale. Elle a multiplié les interventions parlementaires demandant la suppression de fonctions et de postes inutiles. Le Conseil fédéral semble enfin avoir compris qu’il devait agir. Son projet de réforme de l’administration est mieux que rien.

Mais, en fait, l’administration fédérale n’a pas besoin de nouvelles réformes (il y en a déjà suffisamment en cours); ce qu’il lui faut, ce sont des chefs de département et directeurs d’office qui assument leurs responsabilités, qui surmontent les blocages intérieurs, qui ont le courage de supprimer les postes devenus superflus ou qui sont insuffisamment exploités. Un potentiel de 20% de réduction du nombre de postes de fonctionnaires dans l’ensemble de l’hiérarchie est parfaitement réaliste et il pourrait être exploité d’ici à la fin 2007. Et cela sans créer de nouvelles bureaucraties réformistes.

 

Berne, le 7 septembre 2005

 
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