Exposé

Chère Famille UDC, Chères Amies et Chers Amis de l’UDC de la Suisse romande, care e cari amici della Svizzera italiana, “mala tempora currunt”.

Marco Chiesa
Marco Chiesa
Président Ruvigliana (TI)

La version orale du discours fait foi

par Marco Chiesa, conseiller aux Etats et Président du parti, Ruvigliana (TI)

Chère Famille UDC, Chères Amies et Chers Amis de l’UDC de la Suisse romande, care e cari amici della Svizzera italiana, “mala tempora currunt”.

Prendo in prestito le parole attribuite a Marco Tullio Cicerone per descrivere l’importanza delle nostre prossime sfide. (italienisch)

« Mala tempora currunt. » Cette citation de Marcus Tullius Cicero décrit la situation dans laquelle nous nous trouvons, nous autres Suissesses et Suisses: les temps sont difficiles, mais des temps encore plus difficiles nous attendent – si nous n’agissons pas dès à présent avec détermination. Aujourd’hui, nous devons nous battre contre la pandémie Covid-19. Demain nous devrons nous élever contre une loi sur le CO2 absurde et excessivement onéreuse. Après-demain nous serons appelés à défendre notre souveraineté contre le projet de rattachement de la Suisse à une UE arrogante.

Avant d’évoquer ces défis qui nous attendent, je veux jeter un regard sur les cantons. Des élections ont en effet eu lieu en 2020 dans plusieurs cantons. Comme lors des élections nationales, on a une fois de plus assisté à une vague verte. Les Verts et les Verts-Libéraux sont actuellement en vogue. Cependant, dans leur avancée, ils cannibalisent principalement le PS et le centre. Il n’y a pas grand-chose à faire contre les effets conjoncturels de cette vague verte. Les vagues viennent et s’en vont. Il ne faut pas nous laisser impressionner par ce phénomène. Nous avons certes perdu quelques sièges, mais nous en avons gagné au printemps dernier dans le canton de Thurgovie. Dans l’ensemble, je suis satisfait de ces résultats qui montrent clairement que de nombreuses électrices et de nombreux électeurs continuent de partager notre politique économique en faveur de la classe moyenne et notre politique générale fondée sur des valeurs conservatrices. Pour moi, les choses sont donc claires: nous autres gens de l’UDC, nous poursuivons notre efficace travail et nous restons fiables.

Cette attitude est d’ailleurs absolument nécessaire face aux défis actuels. S’agissant du nouveau coronavirus, je vous le dis tout net: la rapide augmentation du nombre d’infections m’inquiète. Mes pensées accompagnent toutes celles et tous ceux qui sont atteints du virus. Nous devons nous protéger nous-mêmes et protéger les autres. L’UDC s’est toujours engagée pour que les groupes à risques soient protégés. Nous devons cependant agir dans le cadre de notre système fédéraliste. Cela signifie que les cantons doivent assumer leurs responsabilités. Ils ne peuvent pas tout déléguer à la Confédération. Le même principe vaut pour nous autres, citoyennes et citoyens. Nous ne pouvons pas tout déléguer aux autorités, mais nous devons assumer nos propres responsabilités. En veillant à notre propre santé, nous préservons aussi la santé des autres. En fin de compte, il dépend aussi de notre comportement personnel si on nous impose un nouveau confinement qui coûte des milliers d’emplois et détruit le revenu de milliers de personnes. Nous ne devons pas permettre que le remède soit finalement plus nocif que la maladie. Cela signifie en clair que nous devons apprendre à vivre avec le virus jusqu’à ce que nous disposions d’un vaccin efficace.

En revanche, nous ne voulons pas vivre avec une multiplication constante des impôts, redevances et interdictions à l’image de ce que nous promet la loi sur le CO2, produit typique de la politique socialo-écologiste. Voilà pourquoi l’UDC Suisse soutient le référendum contre cette loi complètement ratée. Les socialistes et les Verts se comportent comme si la Suisse n’avait rien fait jusqu’ici pour protéger le climat. Mesdames et Messieurs, c’est le contraire qui est vrai: durant les 10 années écoulées, la Suisse a réduit de 20% ses émissions de gaz à effet de serre par habitant. Ce développement réjouissant n’est pas le résultat d’interventions étatiques et de mises sous tutelle des citoyens, mais il est le fruit de technologies nouvelles dans lesquelles l’économie et la population suisses investissent des montants considérables.

Or, la loi sur le CO2 voulue par la gauche écologiste vise un seul et unique objectif sous le couvert de la protection du climat: redistribuer à pleines mains l’argent des contribuables et ponctionner encore plus la classe moyenne qui travaille durement. Cette loi sur le CO2 coûtera 30 à 40 milliards de francs à la collectivité et à l’économie alors qu’il est prouvé que l’effet d’incitation de la taxe actuelle sur le CO2 est quasiment égal à zéro. Le prix de l’essence et du diesel augmentera de 12 centimes; la taxe sur le CO2 sera doublée et une redevance allant jusqu’à 120 francs sera prélevée sur chaque billet d’avion. Tout cela alourdira les charges annuelles d’une famille de quatre personnes d’environ 1500 francs par an. Et comme les frais de production des entreprises augmenteront également à cause de la loi sur le CO2, les prix à la consommation partiront eux aussi à la hausse – principalement aux frais de la classe moyenne!

De plus, la loi sur le CO2 contribue très peu à la sauvegarde du climat. Les émissions de CO2 de la Suisse – mesurées en termes d’émissions mondiales – ne représentent qu’un millième du total. En d’autres termes : la Chine émet autant de CO2 en 36 heures que la Suisse en une année entière ! Il est donc clair que le climat ne sera pas sauvé, même pas un tout petit peu, par ce monstre bureaucratique de la gauche écologiste. En revanche, cette loi met à genoux notre économie et précarise la classe moyenne en la sacrifiant au nom de l’imposture du climat.

Nous devons nous battre contre ce monstre bureaucratique, contre ce boursoufflement de l’appareil étatique et contre ce nouveau pillage écolo-socialiste du porte-monnaie de la classe moyenne! Aidez-nous à faire aboutir le référendum contre cette politique de l’arnaque! Je compte sur vous et avec moi des centaines de milliers de Suisses.

Je le sais bien: nous avons derrière nous une épuisante campagne de votation. Nous nous sommes battus sans compter pendant 10 mois pour l’initiative de limitation. Malheureusement nous n’avons pas obtenu une majorité pour notre projet. Cela dit, 38,3% des citoyennes et citoyens ont voté pour notre initiative et partagent donc notre inquiétude. C’est dire que le malaise ressenti au sein de la population est grand. De toute évidence, la menace de la clause de la guillotine et la crise économique déclenchée par la pandémie Covid-19 ont provoqué de grandes incertitudes chez beaucoup de gens.

L’analyse des résultats effectuée par l’institut de recherche GFS est arrivée à une conclusion semblable. Je suis persuadé que l’opinion publique connaîtra un revirement lorsque la crise provoquée par le nouveau coronavirus sera surmontée. Car les conséquences négatives de l’immigration de masse restent et ne cessent de s’aggraver. En réalité, presque tous les pays membres de l’UE connaissent de grosses difficultés. L’immigration en Suisse augmentera donc, car, même en situation de crise, la Suisse est en meilleure position que la majorité des autres Etats. L’UDC continuera donc de se battre contre l’immigration démesurée que subit notre pays. Nous nous battrons d’autant plus énergiquement qu’il existe depuis 2014, année où notre initiative contre l’immigration de masse a été acceptée, un mandat constitutionnel clair et net exigeant que la Suisse reprenne en main la gestion de l’immigration sur son territoire.

Non voglio dare ai miei figli una Svizzera da 10 milioni di persone e desidero che i nostri cittadini abbiamo la preferenza indigena sul nostro mercato del lavoro. Sono favorevole ad una immigrazione complementare, quella che porta competenze e risponde alle esigenze della mostra economia, ma non posso accettare che padri e madri di famiglia restino a casa perché sostituiti da giovani meno cari provenienti dall’UE. (italienisch)

En même temps nous opposerons de toutes nos forces à l’accord-cadre institutionnel avec l’UE. Une chose est certaine et nous pouvons en être fiers: sans notre initiative de limitation, le Conseil fédéral aurait signé il y a longtemps ce traité de soumission à l’UE.

Si je parle de traité de soumission à propos de cet accord, c’est parce qu’il ne contient pas seulement des détails déplaisants comme la suppression de la protection des salaires, la directive UE sur la citoyenneté ou encore l’élimination des aides publiques, mais surtout parce que cet accord détruirait la Suisse. Il stipule la subordination de la Suisse à l’UE. Notre pays devrait reprendre sans avoir un mot à dire du droit européen et se soumettre aux décisions de la Cour de justice UE. Cet accord institutionnel est en réalité une adhésion insidieuse à l’UE. Le devoir du Conseil fédéral consisterait donc à dire poliment, mais fermement à l’UE que la Suisse n’entend pas abandonner sa souveraineté.

Chers Amis de l’UDC, l’une des caractéristiques remarquables de notre parti est que nous défendons avec fiabilité et loyauté nos convictions et nos valeurs. Nous n’avons pas honte de dire que nous aimons notre pays et que nous défendons nos valeurs et notre démocratie directe. C’est toujours le peuple suisse qui doit avoir le dernier mot, et non les bureaucrates de l’UE à Bruxelles. Le droit européen et la Cour de justice de l’UE ne doivent pas avoir la primauté sur nos lois.

Trois objectifs me tiennent principalement à cœur: 1. nous devons assurer la prospérité et le pouvoir d’achat de la classe moyenne qui est l’épine dorsale de notre pays; 2. nous devons défendre l’indépendance et le droit à l’autodétermination de la Suisse, donc combattre avec détermination tout rattachement supplémentaire de notre pays à l’UE; 3. nous devons nous opposer à l’extension de la bureaucratie, aux interdictions insensées et à la hausse des impôts. Pour préserver notre prospérité à tous, nous devons offrir aux PME les meilleures conditions-cadres pour leur production et leur développement.

Questi sono i nostri impegni questi sono i compiti dobbiamo diligente svolgere in tutti i gremi dove rappresentiamo il Partito del popolo svizzero.

Je vous remercie pour votre précieux engagement et pour l’amour avec lequel vous vous engagez chaque jour pour notre pays.

Viva la Svizzera, viva l’UDC

Marco Chiesa
Marco Chiesa
Président Ruvigliana (TI)
 
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