Exposé

La gauche veut constamment augmenter les impôts, taxes et redevances

La gauche a annoncé la couleur. Elle lance une attaque généralisée contre le revenu et la fortune de la population suisse: « Nous exigeons l’imposition de tous les revenus et bénéfices au-dessus du minimum existentiel, y compris des gains privés en capital et les successions, ainsi que des ressources suffisantes pour les autorités fiscales. »

Diana Gutjahr
Diana Gutjahr
conseillère nationale Amriswil (TG)

La rapacité de la gauche ne s’arrête pas devant la mort
La rapacité fiscale de la gauche écologiste va au-delà de la mort des citoyens qu’elle veut ponctionner. Le PS et les Verts ont soutenu en 2015 l’introduction d’un impôt national sur les successions et les donations. Leur initiative hostile aux familles et aux PME demandait un impôt sur les successions de 20% pour les fortunes supérieures à une certaine limite de franchise.

Pour la majorité des entreprises, notamment les exploitations familiales, ce scénario serait fatal, car la plus grande partie du capital épargné est investie dans l’entreprise. Leurs propriétaires seraient forcées de vendre partiellement, voire de liquider totalement l’entreprise pour financer les impôts dus. L’avidité fiscale de la gauche ferait disparaître d’innombrables emplois et places d’apprentissage.

Il faut aussi rappeler que l’argent économisé grâce à un style de vie modeste, par exemple pour acheter un logement, a déjà été imposé plusieurs fois: comme revenu, comme fortune et sous la forme d’une valeur locative récurrente. Et voici que la gauche-écologiste veut encore se servir en cas de succession. Il faut être fou pour épargner dans ces conditions!

Suppression de la concurrence fiscale égale hausse des impôts pour tous
Non seulement les dépenses de l’Etat augmentent à cause des revendications sociales sans cesse nouvelles de la gauche, mais les recettes, donc le produit des impôts, taxes et redevances, progressent également: de 51,7 milliards de francs en 2000 à 73,9 milliards en 2018, soit une augmentation de 22,2 milliards de francs qui manquent à l’économie et aux citoyennes et citoyens. D’ici à 2022, les recettes fiscales de la Confédération devraient augmenter une fois de plus de 5 milliards de francs pour atteindre près de 80 milliards.

Par la grâce de la politique socialo-écologiste, la Suisse fait aujourd’hui partie du groupe des pays qui augmentent année après année leur quote-part de l’Etat: de 30,73% en 2007 à 34,15% en 2017. En clair: la charge fiscale qui grève la population sous forme d’impôts, de taxes et de redevances augmente constamment.

La concurrence fiscale existant en Suisse joue un rôle central. Grâce à la démocratie directe, les citoyennes et les citoyens peuvent décider démocratiquement du niveau des impôts et forcer les exécutifs et administrations à faire des économies. Ce principe ne convient pas du tout à la gauche écologiste qui cherche donc à supprimer la saine concurrence fiscale entre les cantons et à placer sous tutelle les citoyennes et les citoyens dans les questions fiscales. C’est logique: le PS et les Verts pourraient ainsi tranquillement introduire de nouveaux

impôts et augmenter les impôts existants. Mais ce n’est pas tout: la gauche exige que la Suisse adapte ses impôts à ceux de l’UE et de l’OCDE, ce qui entraînerait inévitablement une hausse des impôts à charge des contribuables et de l’économie suisses. Conséquence: la Suisse perdrait un avantage durement acquis dans la concurrence internationale. Des emplois seraient délocalisés à l’étrangers et la prospérité générale baisserait.

Nous travaillons pour l’Etat les six premiers mois de l’année
Nous vivons déjà dans une sorte de demi-esclavage par rapport à l’Etat: la moitié de l’année nous trimons pour un Etat (le « Tax Freedom Day » se situe en Suisse le 10 juillet) toujours plus vorace et plus puissant.

Comme chef d’entreprise, je sais très bien qu’il n’est pas possible de relever simplement les prix pour rétablir l’équilibre entre les charges et les produits. L’augmentation de l’efficacité et un contrôle rigoureux des coûts sont les seuls moyens de réagir. Or, la gauche et les écologistes demandent toujours plus d’argent aux contribuables et aux entreprises.

La gauche et les Verts cherchent constamment à prendre l’argent durement gagné ou économisé des autres pour financer leur politique.

La gauche veut revenir à la politique de l’endettement
85% des votants se sont prononcés pour le frein à l’endettement. Entre 1990 et 2003, année de l’introduction du frein à l’endettement, la dette de la Confédération s’est accrue de 38,5 à 123,7 milliards de francs. A partir de 2006, la dette fédérale a commencé à diminuer pour tomber à 99,4 milliards de francs en 2018. Une authentique histoire à succès que nous envient d’autres pays! Ce sont là des vertus entrepreneuriales qui accroissent la prospérité.

  • Mais qui a combattu le frein à l’endettement en 2001?
  • Qui s’est opposé au projet raisonnable de rétablir l’équilibre du budget fédéral?
  • Qui cherche désormais à assouplir le frein à l’endettement dans le but de le supprimer complètement?

Facile à deviner: les socialistes et les Verts. Durant la session parlementaire d’hiver 2016, le PS, les Verts et les Verts libéraux ont voté en bloc pour un assouplissement du frein à l’endettement.

Voici comment la gauche et les Verts cherchent à étrangler fiscalement la Suisse

  • Augmentation générale des impôts fédéraux, cantonaux et communaux et suppression de la concurrence fiscale entre les cantons, adaptation du niveau fiscal suisse à celui de l’UE: donc hausse des impôts pour tous
  • Doublement de la TVA qui passerait à 5250 francs par habitant (taux minimal dans l’UE: 15%)
  • Augmentation du prix des carburants: plus 20 centimes par litre = 450 francs par an pour un ménage avec un ou plusieurs pendulaires et billets d’avion deux fois plus chers
  • Tarification de la mobilité: plus 1000 francs pour 10’000 km en voiture
  • Interdiction des voitures à essence ou diesel et des chauffages à huile, pénalisation CO2 de l’huile de chauffage: jusqu’à 2184 francs par an (le même exemple de ménage) à cause de la hausse des loyers et des voitures électriques plus chers
  • Imposition du « courant électrique sale » (d’origine nucléaire): plus 495 francs pour une consommation moyenne d’un ménage.

Celles et ceux qui pensent

  • que la Suisse a besoin d’un impôt national sur les successions,
  • que la suppression de la concurrence fiscale réduit la charge fiscale et améliore les prestations de l’Etat,
  • que la Suisse doit « harmoniser » ses impôts avec ceux de l’UE,
  • que la Suisse doit supprimer le frein à l’endettement,
  • que la Suisse ne prélève pas assez d’impôts, de taxes et de redevances,

doivent voter pour la gauche et Verts. Celles et ceux qui veulent renforcer la classe moyenne, ne pas pénaliser les personnes qui font des efforts et conserver la prospérité suisse acquise à force de travailler doivent voter UDC.

Diana Gutjahr
Diana Gutjahr
conseillère nationale Amriswil (TG)
 
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