Renforcer le pouvoir d’achat plutôt que d’édicter des interdictions et des prescriptions coûteuses

C’est un fait que les impôts, les taxes et les redevances affaiblissent le pouvoir d’achat de la classe moyenne. Les responsables en sont les utopistes de la gauche rose-verte, soutenus par le Centre et malheureusement, il faut le dire, par une grande partie du PLR.

Alfred Heer
Alfred Heer
conseiller national Zürich (ZH)

L’échec PS/Verts/Vert’libéraux/Centre / PLR
Les primes d’assurance maladie constituent désormais le plus gros poste de dépenses en matière de prélèvements obligatoires, invention de la Conseillère fédérale Ruth Dreifuss (PS). L’UDC était le seul parti à s’opposer à l’introduction de l’obligation de contracter. Depuis l’introduction de l’obligation, les primes ont augmenté d’environ 260%. En revanche, les salaires n’ont augmenté que d’environ 150% dans le même temps. En d’autres termes, les primes d’assurance-maladie dévorent la majeure partie des revenus et des recettes des retraites.

Quelles sont les solutions de la gauche ? Ils veulent redistribuer encore plus d’argent, à hauteur de milliards pour les réductions de primes. La gauche se comporte comme si l’État avait son propre argent. Mais en réalité, leur politique conduit à ce que l’État doive soit récupérer l’argent que la gauche dépense sans compter en augmentant les impôts, soit le faire payer à la prochaine génération en s’endettant.

Le Conseiller fédéral Alain Berset (PS) est à la tête de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) depuis 10 ans. Tout comme ses prédécesseurs, il n’a rien fait pour freiner l’explosion des coûts de la santé. Son travail politique est très simple : lui et son OFSP additionnent les coûts à la fin de l’année et adaptent ensuite les primes aux coûts, ce qui est une politique totalement irresponsable. Nous ne pouvons malheureusement pas attendre beaucoup plus de l’OFSP sous la direction du Conseiller fédéral Alain Berset (PS). Celui-ci est toujours resté à l’ère de l’analogique. A l’OFSP, on transmet toujours les données par télécopie ! C’est aussi à l’OFSP que l’on achète des vaccins pour des centaines de millions de francs, qui sont ensuite périmés et doivent être jetés. L’OFSP n’a jamais fait de proposition valable pour réduire les coûts.

A cela s’ajoute le fait que la gauche prône l’immigration de masse et l’accueil sans limite des demandeurs d’asile. Rien que l’an prochain, le canton de Zurich subventionnera à hauteur de 46 millions de francs les personnes admises à titre provisoire via la réduction des primes. Il s’agit bien entendu de personnes qui bénéficient de toute façon de la caisse maladie. Les soins de base pour les demandeurs d’asile, les personnes admises à titre provisoire et les migrants déboutés qui ne sont pas expulsés se chiffrent en milliards. Des milliards prélevés sur la classe moyenne suisse.

La politique énergétique utopique de la gauche et des bourgeois candides affaiblit le pouvoir d’achat
Avec le soi-disant tournant énergétique, la gauche, les partis du centre et une grande partie du PLR ont réussi à renchérir encore plus le mazout, le gaz, l’essence et le diesel au détriment de la classe moyenne, des régions périphériques et des locataires. La situation géopolitique actuelle a certes encore aggravé la situation. Ce sont toutefois les autres partis qui ont semé les graines de cette crise. Avec la fermeture de la centrale nucléaire de Mühleberg, la pénurie d’électricité est clairement auto-infligée. Et là encore, l’immigration massive via la libre circulation des personnes et le système d’asile, ainsi

que l’accueil de dizaines de milliers d’Ukrainiens supplémentaires, font exploser la consommation d’énergie de notre pays. Ces personnes ont également besoin d’électricité et d’énergie. Entre-temps, nous en sommes arrivés en Suisse au point où nous devons importer, en hiver, de l’électricité sale et surtaxée produite à partir de charbon pour en avoir suffisamment. La politique énergétique de la gauche rose-verte, du Centre et du PLR a totalement échoué. L’énergie et l’électricité sont aujourd’hui plus chères que jamais et plus polluantes que jamais, uniquement parce que les apprentis sorciers de gauche pensent que l’on peut remplacer en hiver l’énergie en continu fiable des centrales nucléaires par de l’énergie solaire. Nous savons que les activistes du climat ne respectent pas les lois. Mais les utopistes verts ne peuvent pas non plus enfreindre les lois physiques, même s’ils le croient dans leur naïveté zélée.

Avec la dangereuse nouvelle loi sur le gaspillage de l’électricité adoptée par le centre-gauche (contre-projet à l’initiative pour les glaciers), la consommation d’électricité va au moins doubler. Avec l’arrêt prévu des centrales nucléaires, la pénurie d’électricité va encore s’aggraver et les prix de l’électricité vont exploser. Pourtant, nous avons déjà aujourd’hui trop peu d’électricité et cette dernière est d’ores et déjà bien trop chère. Avec les taxes prévues sur les billets d’avion et les autres taxes sur les carburants, la classe moyenne sera encore plus maltraitée.

Les automobilistes, les propriétaires de logements, les locataires, les commerçants, l’industrie et les transports publics doivent payer les pots cassés dont la gauche rose-verte est responsable, avec la complicité de certains suiveurs prétendument de droite.

Les impôts et les taxes ont été massivement augmentés par les autres partis.
Les impôts et les taxes ont été augmentés de manière ciblée, malgré l’opposition de l’UDC. La déduction fiscale pour les pendulaires a été réduite dans le cadre de l’impôt fédéral pour des raisons de protection du climat. Tous les cantons ont suivi le mouvement. On veut rééduquer la population afin qu’elle n’utilise plus de moyens de transport privés. On oublie les personnes qui travaillent dur et qui assurent par exemple le service de nuit dans les hôpitaux, la police, les pompiers et d’autres domaines. Ces travailleurs, qui dépendent de la voiture, sont méprisés sans ménagement par la gauche rose-verte.

La politique vodou du PS et des syndicats à la Banque Nationale suisse
Il y a quelques mois encore, le PS et les syndicats exigeaient un taux de change minimum entre le franc et l’euro de 1.40. Aujourd’hui, nous en sommes à environ 0.96. Imaginons que la Banque nationale suisse ait dû soutenir le franc à 1.40. Celle-ci se retrouverait aujourd’hui sans réserve et l’économie suisse serait au plus bas. De plus, avec un cours de 1.40 franc pour 1 euro, tous les biens importés seraient 40% plus chers, ce qui affaiblirait encore le pouvoir d’achat. L’une des raisons pour lesquelles nous avons une faible inflation par rapport à l’UE est le fait que le franc suisse n’est plus affaibli artificiellement. Le PS s’y connaît autant en politique économique qu’un singe dans la faculté de s’envoler.

Une politique gauchiste mensongère
La gauche ne sait faire qu’une chose : dépenser l’argent des autres. Pour cela, ils augmentent les impôts, les taxes et les redevances et gonflent l’appareil étatique. Leurs recettes sont inefficaces et nuisent à tous les habitants de la Suisse. Même dans les villes et communes gouvernées par la gauche rose-verte, la politique est bientôt à bout de souffle. Ainsi, les taxes de stationnement pour les habitants sont massivement augmentées et, parallèlement, des places de parking sont supprimées. Les projets de logements bon marché sont combattus dans les urnes, avec pour résultat qu’aucun logement n’est construit. La gauche veut même interdire l’arrivée de personnes à hauts revenus dans la ville de Zurich, car elles feraient monter les prix des logements. Dans

quelle sphère d’hypocrise nous retrouvons-nous ? La gauche rose-verte, qui voulait accueillir 100’000 réfugiés syriens, qui souhaite accueillir ici des objecteurs de conscience russes en nombre illimité, s’engage toujours pour une libre circulation des personnes sans aucune limite. La gauche, qui va jusqu’à permettre aux bénéficiaires de l’aide sociale ayant un passeport étranger de rester en Suisse, rend soudain les personnes à hauts revenus responsables de la pénurie de logements et des loyers élevés ? Quelle audace dans la politique de la gauche ! Le Centre et le PLR doivent décider combien de temps ils veulent encore jouer à ce jeu. La gauche reste la gauche et ce qui est grave, c’est que la gauche soit soutenue dans ses revendications par des partis dits « de droite ».

Aujourd’hui, l’UDC est la seule garante d’une politique qui profite à tous les habitants de la Suisse. Nous renforcerons ainsi le pouvoir d’achat des personnes en Suisse, grâce à nos lignes directrices :

  • Déduction intégrale des primes d’assurance maladie de l’impôt sur le revenu.
  • Réduction des coûts dans le domaine de la santé et non pas suppression de prestations.
  • Réduction des taxes et des impôts sur l’énergie, pas d’aventures coûteuses et inabordables dans la politique énergétique au détriment du commerce, de l’industrie et des familles.
  • Réduction sensible des impôts pour les particuliers et les entreprises.
  • Réduction de l’administration.
  • Arrêt de l’immigration coûteuse et illégale
  • Réduction de l’aide à l’étranger, qui se chiffre en milliards.

Réduction des coûts au niveau de la Confédération, des cantons et des communes sans réduction des prestations.

Alfred Heer
Alfred Heer
conseiller national Zürich (ZH)
 
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