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Le point de vue du président du parti

Lorsque j’attendais dimanche soir dernier vers 20.00 heures à la gare de Zurich mon train pour Berne, je fus une fois de plus frappé par le grand nombre d’Erythréens qui traînaient dans la gare. C’est aussi en faveur de ces gens que le Conseil fédéral vient de tripler le forfait d’intégration en le portant de 6000 à 18 000 francs par personne, si bien que le budget de l’asile a été gonflé de 135 millions de francs supplémentaires. Il y a trois bonnes raisons de qualifier cette décision de complètement déplacée.

Albert Rösti
Albert Rösti
conseiller national Uetendorf (BE)

🙂Ce qui m’a tout particulièrement réjoui: l’entrée de l’UDC dans le gouvernement du canton d’Appenzell Rhodes-Intérieures, un haut-lieu démocrate-chrétien, a été un moment très fort. Mes sincères félicitations à Ruedi Eberle pour son élection à la fonction de directeur des finances cantonales!

😡Ce qui m’a tout particulièrement énervé: la direction de la Poste semble croire qu’elle peut dissimuler ses manquements dans l’affaire CarPostal en adressant au Parlement un rapport dont certains passages ont été noircis. Un véritable scandale et une attitude qui prouve une fois de plus que les responsables de cette entreprise manquent singulièrement de doigté!

Lorsque j’attendais dimanche soir dernier vers 20.00 heures à la gare de Zurich mon train pour Berne, je fus une fois de plus frappé par le grand nombre d’Erythréens qui traînaient dans la gare. C’est aussi en faveur de ces gens que le Conseil fédéral vient de tripler le forfait d’intégration en le portant de 6000 à 18 000 francs par personne, si bien que le budget de l’asile a été gonflé de 135 millions de francs supplémentaires. Il y a trois bonnes raisons de qualifier cette décision de complètement déplacée:

  1. Les personnes admises provisoirement n’ont pas eu droit au statut d’asile, mais elles n’ont pas pu être renvoyées directement, par exemple en raison de l’absence d’un accord de réadmission avec leur pays d’origine. Le Conseil devrait donc concentrer les moyens disponibles sur le rapatriement de ces personnes. Dans le cas de l’Erythrée on pourrait songer à l’ouverture d’une ambassade suisse ou à une aide financière sur place pour obtenir de ce pays qu’il reprenne ses nationaux. Ce serait d’ailleurs d’un point de vue éthique une attitude beaucoup plus humaine que de permettre à ces gens de vivre quelque temps en Suisse dans un confort relatif, mais dans l’ignorance du jour où leur autorisation de séjour arrivera à échéance.2. Le principal effet du forfait d’intégration n’est pas d’intégrer, mais d’engraisser l’industrie du social. Il suffit pour s’en convaincre de considérer les objectifs modestes fixés à l’intégration. Un exemple: on laisse trois années entières à ces personnes pour apprendre les rudiments d’une langue. La réalité est qu’une multiplication d’offres publiques n’encourage pas l’intégration. Ce qu’il faut principalement, c’est une certaine pression: devoir apprendre une langue pour pouvoir travailler et assurer sa propre subsistance. L’aide sociale doit elle aussi être corrigée à la baisse. Le travail – par exemple, dans une exploitation agricole, dans le bâtiment ou dans une entreprise de jardinage – doit à nouveau valoir la peine. Mais cela signifie aussi qu’il faut cesser d’imposer des salaires minimaux par le biais des CCT durant la période d’introduction d’une à deux années. Ce n’est pas par hasard si l’Union patronale constate que les problèmes d’intégration proviennent principalement du manque de motivation et de volonté de faire un effort. Il faut mettre fin à une situation où les individus qui traînent dans les gares en vêtements de marque se moquent de ceux qui acceptent de travailler.

3. Le déplacement des charges financières depuis les cantons vers la Confédération dissimule les coûts réels de l’asile aux yeux des contribuables suisses. En effet, lorsque les cantons et les communes doivent justifier leurs dépenses, ils choisissent automatiquement les solutions plus efficaces et les plus économiques. Au niveau fédéral, les coûts supplémentaires disparaissent dans les quelque deux milliards de francs que la Confédération dépense à elle seule pour l’asile. Ce montant ne cesse d’ailleurs d’augmenter alors que le nombre de demandes d’asile baisse. Faute d’une correction de ce développement, l’asile évolue à grands pas vers un désastre complet. Il est évident que cet argent serait mieux investi dans la consolidation financière de l’AVS. L’UDC s’y engagera.

Albert Rösti
Albert Rösti
conseiller national Uetendorf (BE)
 
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