Communiqué de presse

L’UDC est le seul parti à s’engager en faveur d’une gestion parcimonieuse des deniers publics

Les finances fédérales étaient au cœur des discussions à l’ordre du jour de la réunion du groupe parlementaire fédéral UDC, qui s’est tenue ce jour à Saanenmöser (BE). Face aux dettes abyssales découlant de la gestion de la crise liée au Coronavirus, l’UDC est le seul parti à s’engager résolument pour une gestion parcimonieuse des deniers publics. A cet égard, elle demandera une réduction des dépenses de quelque 683 millions de francs dans le cadre des débats sur le budget lors de la session d’hiver. Si les propositions de l’UDC visant à réduire les dépenses jusqu’ici croissantes ne séduisent pas la majorité de centre-gauche du Parlement, l’UDC rejettera le budget 2022.

Le projet de budget du Conseil fédéral affiche 2,1 milliards de francs de dépenses excédentaires. Malgré une situation financière tendue en raison de l’endettement massif engendré par la pandémie de Coronavirus, la frénésie dépensière de la majorité de centre-gauche n’a pas de limites : contre la volonté de l’UDC elle a proposé à la commission du Conseil national en charge de l’examen préliminaire des dépenses supplémentaires pour un montant de 273 millions de francs.

L’UDC condamne fermement cette politique d’endettement et toujours plus dépensière, ce d’autant plus que ce sont les contribuables et les générations futures qui en paient le prix. Voilà pourquoi l’UDC s’est notamment engagée au sein de la commission consultative afin de stabiliser les charges de personnel de la Confédération à 6 milliards de francs d’ici 2025, ce qu’a rejeté la majorité de centre-gauche.

Le groupe UDC rejette le deuxième paquet de mesures de soutien des transports publics dans le cadre de la crise Covid-19. Le Conseil fédéral souhaite par-là continuer à participer à éponger le déficit des transports publics en 2022. Pour l’UDC, les 290 millions de francs déjà alloués aux transports publics sont suffisants.

Pas de délai de prescription pour les crimes les plus graves
Le groupe parlementaire UDC s’engage pour davantage de sécurité pour les personnes qui vivent en Suisse. En ce sens, le groupe soutient l’initiative cantonale 19.300 du canton de Saint-Gall : « pas de délai de prescription pour les crimes les plus graves ». Il s’agit là de mettre en place un cadre-légal permettant de poursuivre des crimes graves commis il y a longtemps. Cela est rendu possible de nos jours grâce aux techniques à disposition, comme l’analyse ADN. Le délai légal à ce jour en vigueur peut toutefois entraver l’élucidation d’un crime. L’UDC considère que le Code pénal doit être adapté aux temps modernes.

Le groupe parlementaire UDC soutient également l’initiative parlementaire 14.401 : « prévoir des dispositions pénales efficaces pour poursuivre le crime organisé ». Cette dernière devrait à l’avenir permettre aux autorités de poursuite pénale de poursuivre plus facilement les dangereuses organisations mafieuses, les bandes de cambrioleurs ou encore les clans de familles criminelles. Le groupe UDC est également favorable à la loi sur les profils d’ADN.

Au terme de la séance, le groupe parlementaire UDC a participé à un séminaire de direction organisé par l’ancien Conseiller fédéral Christoph Blocher.

 
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