Réuni aujourd’hui à Glattfelden (ZH), le comité de l’UDC Suisse a décidé de soutenir un éventuel référendum contre un congé de paternité imposé par l’Etat et financé par la collectivité. Il a en outre fait le bilan des élections fédérales de 2019 et adopté à l’intention de l’assemblée des délégués de demain ses mots d’ordre concernant les votations de février prochain.
Le congé de paternité approuvé par le Parlement fédéral durant la dernière session d’automne coûte au total plus d’un milliard de francs à l’économie et aux contribuables suisses. Respectant sa parole aussi après les élections, l’UDC combat avec détermination de nouveaux impôts et taxes. Le comité de l’UDC Suisse a donc décidé lors de sa séance d’aujourd’hui à Glattfelden (ZH) de soutenir un éventuel comité lançant un référendum contre cet onéreux congé de paternité imposé par l’Etat. Ce projet coûtant surtout cher aux petites et moyennes entreprises, le comité de l’UDC est consterné de constater que ni l’Union suisse des arts et métiers, ni l’Union patronale n’envisagent de lancer un référendum.
Rétrospective des élections 2019
Le comité de l’UDC a fait un premier bilan des élections fédérales de 2019. L’UDC reste certes de loin le premier parti de Suisse avec 25,6% des suffrages, mais elle a tout de même subi de lourdes pertes. La direction du parti présentera donc d’ici au mois de janvier 2020 un rapport détaillant les causes de cet échec et proposant des mesures de correction. Concrètement, il s’agira de chercher et d’analyser de concert avec les partis cantonaux les erreurs commises.
Le comité de l’UDC dit deux fois non
Le 9 février 2020 les Suissesses et les Suisses voteront sur l’initiative populaire « Davantage de logements abordables » et sur une extension de la norme pénale contre le racisme. Le comité invite à l’unanimité l’assemblée des délégués, qui se tient demain à Niederglatt (ZH), de rejeter les deux projets. Il s’oppose à l’initiative populaire parce que celle-ci constitue une atteinte massive au libre marché et que sa réalisation exigerait des millions de francs d’argent des contribuables pour subventionner la construction de logements. Quant au projet d’étendre le champ d’application de la norme pénale antiraciste, il est nuisible pour la démocratie, car sa formulation vague pourra être facilement abusée pour faire taire des adversaires politiques malaimés. Cette réforme n’apporte de toute manière rien, car la Constitution fédérale protège déjà tous les habitants de Suisse contre des discriminations de toutes sortes.