Communiqué de presse

Le Conseil fédéral veut faire venir des réfugiés en avion

Maintenant que la route méditerranéenne est enfin fermée aux migrants illégaux et que les chiffres de l’asile baissent, le Conseil fédéral veut, sous la houlette de la conseillère fédérale en charge de l’immigration Simonetta Sommaruga, faire venir en avion des milliers de réfugiés chaque année. Le Conseil fédéral procèderait ainsi à un changement de paradigme et minerait le système suisse de l’asile.

À la fin des années 1950, la « réinstallation » avait été pensée comme un instrument d’aide rapide et à court terme aux victimes de l’insurrection hongroise. La Suisse n’a ensuite que rarement pris part à de tels programmes, avec notamment pour justification l’affirmation que le nombre des demandeurs d’asile était déjà très élevé et que les personnes acceptées jusqu’alors ne trouveraient que difficilement du travail en Suisse.

Bien qu’aujourd’hui, rien n’ait changé sur ce plan (hormis l’augmentation massive des chiffres de l’asile et des coûts), la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga veut désormais promouvoir l’immigration dans le système social sous couvert d’asile au moyen d’une sorte de pont aérien. Ainsi, 800 personnes devraient arriver en avion en Suisse l’année prochaine et ce chiffre atteindrait vraisemblablement un total de 2000 personnes en 2020 et 2021.

L’UDC ne peut pas comprendre pourquoi la majorité du Conseil fédéral a autorisé l’accueil de 800 personnes en 2019. Les frais occasionnés par ce type d’octroi de l’asile sont une fois de plus à la charge du contribuable. Toujours est-il que le Conseil fédéral veut soumettre au préalable le concept des deux ans de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga aux commissions parlementaires compétentes. L’UDC refuse clairement ce programme de réinstallation, notamment parce que la Suisse approuverait ainsi de facto un autre pacte hautement problématique de l’ONU proposant des réglementations douces, à savoir le Pacte sur les réfugiés. Ce dernier contient surtout un programme mondial de relocalisation et veut par ailleurs étendre la notion actuellement en vigueur de « réfugié » aux réfugiés climatiques.

 
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