Communiqué de presse

Le PS cède à son tour – il ne reste que l’UDC pour se battre contre le traité de soumission à l’UE

L’UDC est consternée: la majorité de la Commission de politique extérieure du Conseil national approuve l’accord-cadre avec l’UE malgré la reprise automatique de droit et la juridiction UE imposées à la Suisse. Même les représentants du Parti socialiste (PS) ont dit oui alors que rien n’est réglé concernant la protection des salaires et les mesures d’accompagnement.

Voici donc aussi le PS qui approuve l’accord-cadre institutionnel avec l’UE et qui franchit allègrement des lignes rouges qu’il avait autrefois qualifiées de non négociables comme la protection des salaires et l’abandon des mesures d’accompagnement. C’est ce que rapporte aujourd’hui la « NZZ ». Les représentants du PS à la Commission de politique extérieure du Conseil national ont également voté pour l’accord-cadre, lit-on dans le quotidien zurichois. Pourtant, de nombreuses questions concernant notamment la protection des salaires attendent toujours une réponse. Du point de vue des syndicats, les mesures d’accompagnement devraient même être exclues de l’accord-cadre. Le Conseil fédéral considère cette revendication comme illusoire. « La CPE-CN, y compris ses membres socialistes, se rallie donc implicitement à cet avis », constate la « NZZ ».

En février dernier le PLR avait lui aussi approuvé l’accord-cadre en ignorant, comme le PS, des lignes rouges fixées précédemment dans un document stratégique. Dans ce dernier, les libéraux-radicaux s’opposent non seulement à l’application automatique de droit UE en Suisse, mais aussi à la reprise de la directive sur la citoyenneté européenne ou encore à la résiliation des accords bilatéraux si les parties ne parviennent pas à trouver une entente politique, c’est-à-dire au cas où la Suisse refuse l’interprétation de la Cour de justice UE.

Le PS se fera payer par des concessions en politique intérieure
Il n’est guère étonnant de voir les autres partis s’incliner les uns après les autres. Le parti-slalom qu’est le PDC s’est rapidement mis d’accord sur un « oui, mais… » sans engagement. Quant au PLR, il s’aligne comme de coutume sur l’association économique economiesuisse. Ce parti ne s’intéresse manifestement ni au bien-être de la population suisse, ni à l’avenir des petites et moyennes entreprises. Son unique souci est de faire plaisir aux dirigeants des grandes sociétés suisses réunis sous le toit d’economiesuisse. Le PS, qui mentionne toujours dans son programme politique l’objectif de l’adhésion de la Suisse à l’UE, se fera payer son ralliement par des concessions en politique intérieure comme le congé de paternité et parental, la protection contre les licenciements, des salaires minimaux ou la semaine des 35 heures. Comme toujours dans les projets de la gauche, la facture devra être payée par la classe moyenne.

En conclusion, l’UDC est le seul parti politique qui se bat sans compromis pour notre pays. L’accord-cadre institutionnel mine la démocratie directe, méprise l’indépendance, la neutralité et le fédéralisme suisses et menace la sécurité sociale. L’UDC invite une fois de plus le Conseil fédéral à renvoyer ce projet d’accord et à faire comprendre poliment, mais fermement à l’UE que la Suisse est certes intéressée à de bonnes relations entre partenaires de droit égal, mais qu’elle ne signera pas un accord qui viole l’article qui définit le but premier de la Constitution fédérale, à savoir la sauvegarde de l’indépendance du pays et des droits du peuple.

 
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