Communiqué de presse

L’UDC exige un moratoire en matière d’asile – il faut rétablir le contrôle aux frontières

La politique d’asile de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga conduit droit dans le mur.

La politique d’asile de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga conduit droit dans le mur. Le nombre de demandes d’asile augmenté de 60% (!) entre les mois d’avril et de mai derniers. Les entrées clandestines en Suisse et les abus dans le droit d’asile augmentent constamment. Le taux de requérants restant en Suisse – demandes acceptées et admissions provisoires – n’a jamais été aussi élevé. Parallèlement, le Secrétariat d’Etat aux migrations annonce en passant que ces derniers jours le Corps des gardes-frontière a relevé un nombre exceptionnellement élevé de personnes séjournant illégalement en Suisse à la frontière sud du pays. Et que dit la conseillère fédérale?

  1. Nous ouvrons des centres d’accueil supplémentaires.
  2. Nous promettons solidairement à l’UE que nous allons accueillir encore plus de requérants d’asile.
  3. Ladite action humanitaire  qui consiste à accueillir 3000 Syriens choisis au hasard a déjà commencé.
  4. Son Secrétariat d’Etat a déjà averti que le pronostic de 29 000 demandes d’asile plus/moins 2500 était sans doute trop bas pour 2015.

La coupe est pleine. L’UDC exige que le Conseil fédéral recoure au droit d’urgence et suspende pendant au moins un an la loi sur l’asile.  

Que cela signifie-t-il de suspendre la loi sur l’asile par le biais du droit d’urgence? Durant cette suspension, il est interdit de prendre des décisions positives concernant les demandes d’asile ou d’accorder des admissions provisoires. Il n’est pas permis d’attribuer des visas humanitaires et d’accueillir des réfugiés dans le cadre de contingents. Les demandes de regroupement familial de personnes séjournant en Suisse grâce au droit d’asile ou des réfugiés reconnus vivant de l’aide sociale doivent être refusées. Pour appliquer ces règles, les frontières doivent à nouveau être systématiquement contrôlées, si nécessaire avec l’aide de l’armée. Parallèlement, il faut protéger les réfugiés de la guerre à proximité des régions en crise. La Confédération doit à cet effet prioriser l’aide humanitaire dans le budget de l’aide au développement.

En augmentant massivement le taux de reconnaissance des réfugiés et le nombre de personnes admises provisoirement, le Secrétariat d’Etat aux migrations et la conseillère fédérale responsable cherchent uniquement à diminuer le plus vite possible le nombre de cas pendants. Cette politique irresponsable a non seulement des conséquences économiques et sociales graves pour la Suisse, mais elle menace aussi la sécurité nationale. De plus en plus souvent on entend parler de terroristes infiltrés grâce à l’industrie suisse de l’asile. Ladite action humanitaire d’admission de Syriens choisis au hasard sans procédure d’asile, mais avec un droit de séjour durable doit donc être immédiatement stoppée.

Une immigration annuelle nette de quelque 80 000 personnes par an (sans doute 100 000 en 2015) dépasse déjà largement la capacité d’intégration et les moyens financiers des institutions sociales suisses. Refusant de faire le travail pour lequel elle a été élue et encourageant l’accueil aussi généreux que possible de requérants d’asile, Madame Sommaruga foule au pied l’idée humanitaire sur laquelle reposait initialement le droit d’asile suisse. La Suisse doit reprendre en main sa politique d’asile. Le système Schengen/Dublin a échoué. La Confédération doit donc suspendre la loi sur l’asile par le biais du droit d’urgence et contrôler à nouveau systématiquement ses frontières.

Le groupe parlementaire UDC déposera une intervention dans ce sens au Conseil national et au Conseil des Etats encore durant cette session. Il a également déposé le nombre de signatures nécessaires pour convoquer le plus rapidement possible une session spéciale sur la politique d’asile.

 
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