Communiqué de presse

L’UDC ne veut pas d’une politique d’asile qui se fasse au détriment la population suisse !

Le système d’asile suisse est un échec total : la majorité des demandeurs d’asile ne sont pas des réfugiés ; ils cherchent simplement des profits, le plus souvent aux frais des contribuables. Malgré cela, la plupart d’entre eux sont autorisés à rester. Le fait que des locataires suisses soient expulsés de leur logement en raison de cette politique d’asile erronée, afin de faire de la place à des profiteurs de l’asile venus du monde entier, est un véritable scandale. Le Conseil fédéral doit agir maintenant. L’UDC va élaborer un catalogue de mesures.

Pour 2023, la Confédération prévoit jusqu’à 40’000 nouvelles demandes d’asile. Il s’agit en majorité de personnes qui n’ont pas de motifs valables pour l’obtenir. Elles quittent leur pays d’origine à la recherche de profits, elles s’installent dans les pays où les systèmes sociaux sont les plus généreux et donc aussi en Suisse. Le statut mensonger d’admission provisoire permet néanmoins à la plupart de ces profiteurs de rester ad aeternam.

Les conséquences de cette politique d’asile totalement erronée sont lourdes : les coûts explosent, la criminalité augmente et les infrastructures sont saturées. Les cantons de Lucerne et d’Argovie ont déjà déclaré l’état d’urgence en matière d’asile, car les centres d’accueil sont débordés par les profiteurs de l’asile venus de tous les horizons. Ce contre quoi l’UDC met en garde depuis des années se manifeste aujourd’hui.

Face à la crise de l’asile, le groupe parlementaire fédéral de l’UDC a consacré l’essentiel de sa séance à la politique d’asile et de migration. Le groupe UDC est sidéré par les récents événements. Le fait que des locataires suisses soient expulsés pour loger des migrants est un scandale et montre que le contrôle a complètement échappé à la conseillère fédérale socialiste en charge du dossier, Elisabeth Baume-Schneider. L’UDC ne participera pas à cette politique d’asile qui se fait au détriment de la population suisse.

Le Conseil fédéral doit enfin agir :

  • L’externalisation des procédures d’asile à l’étranger et la création de zones de transit doivent être examinées de toute urgence.
  • Il faut lutter contre la traite des êtres humains et les réseaux criminels de passeurs.
  • Parallèlement, les migrants déboutés du droit d’asile doivent être expulsés sans condition et les lois sur les étrangers en vigueur doivent être appliquées de manière conséquente.

Le groupe UDC abordera une nouvelle fois le thème de l’asile et de l’immigration lors de la prochaine réunion du groupe, lors de laquelle il établira d’un catalogue de mesures. Les groupes cantonaux seront également impliqués dans les travaux préparatoires.

Interdiction de se dissimuler le visage : le centre-gauche refuse l’application systématique
Une fois de plus, la majorité de centre-gauche du Conseil des Etats foule aux pieds la volonté populaire. Elle refuse de mettre en œuvre de manière conséquente l’initiative populaire « Oui à l’interdiction de dissimuler son visage » (19.023), clairement acceptée par le peuple et les cantons en 2021, en introduisant un article correspondant dans le code pénal (22.065). Au lieu de cela, la mise en œuvre doit être laissée aux cantons. Le groupe UDC s’y oppose et s’engagera avec véhémence pour une mise en œuvre correcte de la volonté populaire. Il se prononce à l’unanimité pour l’entrée en matière sur le projet.

Pas de grandes éoliennes sans consultation de la population concernée
En revanche, le groupe UDC rejette clairement l’objet 22.461 Loi urgente concernant l’accélération de projets de parcs éoliens avancés et de grands projets de centrales hydrauliques à accumulation. La loi prévoit qu’à l’avenir, les grandes éoliennes pourront être construites sans que la population et les communes concernées aient leur mot à dire.

La loi sur la protection du climat, sur laquelle les Suisses pourront voter le 18 juin grâce au succès du référendum de l’UDC, entraînera une interdiction de facto de l’essence, du diesel, du mazout et du gaz. Les énergies fossiles couvrent aujourd’hui 60 % des besoins énergétiques de la Suisse et pour les remplacer, il faudrait construire chaque année en Suisse 100 grandes éoliennes supplémentaires, des installations solaires d’une surface de 7 kilomètres carrés et un nouveau barrage de la dimension de celui du Grimsel. Au bout de quelques années, notre nature et nos montagnes seraient entièrement recouvertes d’éoliennes et de panneaux solaires et cela pratiquement sans aucune utilité : en effet, nous manquerions toujours d’électricité en période hivernale. Un tel développement aurait en outre des effets dévastateurs sur les réseaux et la stabilité de la fréquence. Pour résoudre ce problème, il faudrait encore investir des milliards.

 
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