Communiqué de presse

Dette Covid : ne touchons pas au frein à l’endettement !

L’UDC est fermement opposée à l’irresponsable politique financière de la gauche et exige de s’en tenir au mécanisme de frein à l’endettement, qui a fait ses preuves. La dette Covid doit être supprimée, lentement mais sûrement, afin de ne pas porter préjudice aux générations futures.

Dans sa réponse à la consultation concernant la réduction de la dette liée au Coronavirus, l’UDC a exprimé son opposition ferme à une suppression du frein à l’endettement. Selon l’UDC, cette dette doit à terme être supprimée par la même génération qui l’a constituée.

Le mécanisme de frein à l’endettement est un modèle de réussite unique en son genre, établit à la fin des années ’90 grâce à l’UDC. Cela fait aujourd’hui 20 ans que le peuple l’a accepté dans les urnes avec un oui record de 84,7%.

C’est aussi et surtout grâce à ce mécanisme de frein à l’endettement que notre pays se porte financièrement bien ; entre 2005 et 2019, les dettes fédérales brutes de la Confédération ont été conséquemment réduites, passant de plus de 130 milliards de francs à quelque 97 milliards de francs. C’est grâce à ce mécanisme que la Suisse a aujourd’hui les reins suffisamment solides pour supporter les dépenses liées à la crise Covid ! Il est dès lors tout bonnement irresponsable que la gauche tente une fois de plus de porter atteinte à ce modèle de réussite et de poursuivre sa politique d’endettement sur le dos des contribuables et des générations futures.

Il faut renoncer à croissance des dépenses
Face à l’endettement supplémentaire lié à la pandémie, l’UDC estime que seule la suppression progressive et totale de la dette Covid est une voie viable, par exemple via de futurs excédents de financement structurels et d’éventuelles redistributions supplémentaires de la BNS.

Il est dès lors indispensable qu’une partie des recettes fédérales soit strictement réservée en faveur de la réduction progressive de la dette Covid, jusqu’à son remboursement complet. Il est donc nécessaire de renoncer à la croissance des dépenses dans les différents postes budgétaires, ce dès 2024 au plus tard, lorsque le budget fédéral sera totalement normalisé (selon les prévisions).

C’est pour cette raison que, dans le cadre des débats sur le budget de la session d’hiver, l’UDC a demandé une réduction des dépenses de quelque 683 millions de francs. Cependant, la majorité de centre-gauche ayant choisi la voie de la déresponsabilisation et du report des dettes sur les générations futures, l’UDC a rejeté le budget 2022.

 
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