éditorial

Asile : il ne faut pas de nouveaux logements, mais le renvoi systématique des profiteurs de l’asile. Nous espérons que le PLR fera suivre ses nouvelles exigences d’actions concrètes.

Les chiffres de l’asile explosent. La majorité des demandeurs d’asile ne sont pas des réfugiés mais des migrants économiques en quête de profits, en général aux frais des contribuables suisses. C’est pourquoi il faut enfin réorienter la politique d’asile. Nous sommes heureux de constater que le PLR, qui refusait jusqu’à récemment tous les durcissements, veut désormais adopter une ligne dure en matière d’asile.

Andreas Glarner
Andreas Glarner
conseiller national Oberwil-Lieli (AG)

Les derniers chiffres suffisent à démontrer l’échec du système d’asile suisse : Rien qu’en 2022, 24’511 demandes d’asile ont été déposées en Suisse, soit 64.2 % de plus qu’en 2021. Pour 2023, la Confédération prévoit même jusqu’à 40’000 nouvelles demandes d’asile.

La majorité de ces personnes ne sont pas des réfugiés. Il s’agit surtout de jeunes hommes originaires d’Afghanistan, d’Érythrée et de Turquie, en général sans véritable motif d’asile. Ils sont en quête de profits et veulent immigrer dans notre généreux système social.

Des bandes de passeurs criminels les font passer par des dizaines de pays sûrs. Ceux qui parviennent à entrer en Suisse sont récompensés par le statut mensonger « d’admission provisoire ». Concrètement, cela signifie que ces personnes restent ici pour toujours et, dans la plupart des cas, pendant des années, voire des décennies, aux frais des contribuables suisses. Fin 2022, 44’806 personnes appartenaient à cette catégorie mensongère et leur nombre augmente chaque année.

La majorité de centre-gauche du Parlement et au Conseil fédéral est responsable de l’échec du système d’asile. Au lieu de mettre enfin un terme à l’immigration des profiteurs de l’asile, ils cherchent des lits, des casernes, des installations de protection civile et des gymnases pour héberger encore plus de ces personnes. Conséquences de cette politique : les coûts, la criminalité et les problèmes d’intégration explosent.

Nous sommes heureux de constater que nous pouvons désormais compter sur le soutien du PLR pour nos revendications. En effet, jusqu’à récemment, le PLR s’opposait à tout durcissement de la politique d’asile au Conseil national :

20.4053 Retrait de l’autorisation de séjour ou d’établissement pour cause de révocation du statut de réfugié

21.420 Les requérants qui transitent par un pays sûr ne sont pas des réfugiés

20.3845 Regroupement familial. Obligation d’effectuer un test ADN

20.4347 Centres fermés ou surveillance permanente des migrants et requérants d’asile dont l’identité n’est pas attestée ou en provenance de régions dangereuses

20.4346 Programme de réinstallation. Refuser l’asile aux migrants sans identité attestée ou en provenance de régions occupées par des groupes terroristes

20.4300 Migrants économiques terroristes. Agir à la frontière

19.3444 Asile. Compensation des dépenses occasionnées par l’aide d’urgence versée aux personnes déboutées

19.434 Exclure les réfugiés dits écologiques ou climatiques de la notion de réfugié figurant dans la loi sur l’asile

19.3035 Assurance-maladie « light » pour les personnes dont le statut de séjour est précaire

19.487 Simplifier la procédure d’asile. Dépôt de requêtes à la frontière dans le respect de l’interdiction du refoulement

19.3998 Favoriser l’intégration des réfugiés reconnus au sein des communes

Andreas Glarner
Andreas Glarner
conseiller national Oberwil-Lieli (AG)
 
Nous utilisons des cookies pour personnaliser le contenu et les publicités, proposer des fonctionnalités pour les médias sociaux et pour analyser l'accès à notre site. Nous fournissons également des informations sur l'utilisation de notre site Web à nos partenaires des médias sociaux, de la publicité et de l’analyse.Voir les détails Voir les détails
Je suis d'accord