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Energie

Le centre-gauche appauvrit sciemment la classe moyenne !

Les politiciens de centre-gauche recommencent ! Comme en 2017 avec l’idéologique Stratégie énergétique 2050, ils trompent à nouveau la population. Sous le titre lénifiant et trompeur de « loi fédérale sur les objectifs de la protection du climat, l’innovation et le renforcement de la sécurité énergétique », ils inscrivent dans la loi la réalisation de l’objectif zéro carbone net d’ici 2050. En clair, cela signifie que le mazout, l’essence, le diesel et le gaz seront interdits. Le chauffage et la conduite automobile ne seront donc plus possibles qu’à l’électricité, ce qui augmentera massivement la consommation d’électricité dans notre pays alors que nous ne savons déjà pas où trouver de l’électricité.

Monika Rüegger
Monika Rüegger
conseillère nationale Engelberg (OW)

Cela rappelle de manière inquiétante les grandes et creuses promesses faites avant la votation de 2017 sur la Stratégie énergétique 2050 de la gauche rose-verte. A l’époque, le centre-gauche, avec en tête la ministre de l’Énergie de l’époque Doris Leuthard (Le Centre/PDC), affirmait que nous réussirions le tournant énergétique sans nucléaire, que la transition serait presque gratuite, que le tournant énergétique ne coûterait que 40 francs par famille et par an.

Aujourd’hui, après 5 ans d’une politique énergétique de gauche rose-verte sans concept ni plan, nous nous trouvons face à un désastre : La seule chose que le tournant énergétique nous a apportée, c’est le passage d’une électricité suffisamment abordable à une situation de pénurie. Cet hiver, nous risquons de manquer d’électricité, avec des conséquences désastreuses : Le froid, le chaos, la faim, le chômage et la perte de prospérité nous guettent.

Que la majorité de centre-gauche du Parlement adopte en cette période de crise une telle loi sur le gaspillage de l’électricité, y compris un objectif net zéro d’ici 2050, est déconcertant. Il en va de même pour le fait que le Conseil fédéral reçoive, pour atteindre cet objectif, une procuration générale s’apparentant à des pleins pouvoirs lui permettant de contraindre les habitants de la Suisse à économiser, à faire des investissements coûteux et à les rééduquer à sa guise. Résultat : le Conseil fédéral interdira à la classe moyenne et aux personnes à faibles revenus de conduire des voitures à essence.

Ceux qui ne pourront pas s’offrir une voiture électrique resteront hors-jeu. Les propriétaires seront contraints de rénover leur maison de manière coûteuse et complexe et, s’ils se chauffent au gaz ou au fioul, d’installer un nouveau système de chauffage ; ce dernier cas de figure concerne près de 60% des propriétaires. Pour la plupart d’entre eux, c’est le coup de grâce : ils devront vendre leur logement parce qu’ils n’ont tout simplement pas les moyens de réaliser ces investissements.

Mais les locataires vont également souffrir : la loi sur le gaspillage de l’électricité aggravera la pénurie d’électricité et fera exploser les coûts, ce qui entraînera une hausse massive des décomptes de charges. Nous en ressentirons les effets dès cet hiver déjà, lorsque nous grelotterons dans nos appartements grâce à l’ordonnance du Conseil fédéral et à l’augmentation des coûts. De plus, l’immigration, toujours aussi démesurée, entraîne une explosion des prix sur le marché du logement. L’industrie devra même réduire sa production, ce qui entraînera des pertes d’emplois.

Avec cette politique de la majorité de centre-gauche au Conseil national et au Conseil des Etats, notre pays fonce droit dans le mur. Ces politiciens ne se soucient pas de l’appauvrissement de la classe moyenne ; puisque ces personnes gagnent bien leur vie, ils peuvent se permettre de faire dans l’idéalisme climatique, sans restriction bien entendu. Car ce sont les ouvriers, les familles et la majorité des PME qui paient pour leurs utopies. On le voit malheureusement une fois de plus : nombre de ces élus du peuple s’engagent pour tout, sauf pour les habitants de la Suisse.

Le fait que la majorité de centre-gauche au Parlement ait opposé un contre-projet indirect à l’initiative sur les glaciers est également très problématique sur le plan politique démocratique, puisque le peuple n’a pas son mot à dire. Cela, Mesdames et Messieurs, est indigne d’une démocratie. Nous avons déjà vu ce genre d’attitude arrogante dans des États comme l’ex-RDA, la Russie ou la Chine.

La gauche, riche et privilégiée, qui s’enivre d’idéologies climatiques, est complètement déconnectée de la population. Pire encore : elle refuse de la laisser participer aux décisions et mène de marbre une politique sans la consulter A l’UDC, nous pensons que pour une loi aussi conséquente que nuisible, le peuple, qui devra au final devra payer la facture de cette dernière, doit avoir le fin mot de l’histoire. C’est pourquoi nous annonçons le lancement d’un référendum.

Monika Rüegger
Monika Rüegger
conseillère nationale Engelberg (OW)
 
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