Tâches et dépenses de l’Etat: garder le sens de la mesure

Edition spéciale Edition spéciale de janvier 2016

C’est une règle connue de tous: durant les bonnes années, on se prépare à affronter les mauvaises. Malheureusement, la Confédération n’applique pas ce principe élémentaire. Bien au contraire: la Confédération n’économise pas, beaucoup s’en faut. Depuis 1990, les dépenses fédérales ont plus que doublé en passant de 32 à 67 milliards de francs.

Chaque Suisse travaille aujourd’hui plus de deux jours par semaine pour l’Etat – et cette tendance est à la hausse! L’UDC est inquiète devant cette expansion massive de l’Etat qui laisse de moins en moins d’argent dans les poches des citoyens et qui, en raison des régulations qu’elle provoque, fait perdre à la Suisse des emplois au profit de l’étranger.

Sauvegarder les emplois
Face aux tensions économiques croissantes au niveau international, la politique doit tout mettre en œuvre pour améliorer les conditions-cadres afin que les emplois restent dans le pays. Pour sauvegarder l’attractivité économique et, partant, les emplois, il faut éviter de surcharger d’impôts et de redevances l’économie et les particuliers. Aussi, l’UDC exige-t-elle un plafonnement des dépenses publiques. Nous nous opposons à la constante croissance de l’effectif des fonctionnaires (plus 2600 depuis 2007); nous demandons le gel des dépenses pour l’aide au développement (qui ont passé depuis 2007 de 2,3 à 3,6 milliards de francs) et, enfin, nous proposons l’introduction d’un frein aux dépenses dans le domaine social. Parallèlement, il s’agira – nonobstant la diminution des moyens disponibles – de renforcer la sécurité de notre pays, notamment aux frontières nationales.

La Confédération n’a jamais économisé!
Alors que le secteur privé réduit régulièrement ses coûts dans une proportion de 10 à 20%, l’UDC serait déjà heureuse si la Confédération plafonnait ses dépenses au niveau élevé actuel. En réalité, la Confédération n’a jamais réellement économisé durant les vingt dernières années. Elle s’est simplement contentée de dépenser un peu moins que ne le prévoyait le plan financier. Or, pour le bon sens humain, économiser signifie dépenser moins que l’année précédente. Ce qui n’a jamais été le cas. Il ne s’agit nullement d’«étrangler l’Etat» par des économies, mais uniquement de garder le sens de la mesure. Dans deux domaines seulement, les dépenses de la Confédération n’ont pas explosé ces dernières années: l’armée et l’agriculture.

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Sans parti conseiller national (NE)
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