Journal du parti Franc-parler mai 2015

Absurde et injuste

Désormais, chaque ménage privé et chaque entreprise devront verser le nouvel impôt médiatique Billag pour la SSR. Que le ménage possède ou non un récepteur, que l’on veuille voir ou non les programmes radio/TV, que l’on ait la possibilité ou non de consommer les programmes – tout cela ne joue aucun rôle. Tout le monde se fait arnaquer.

Les entreprises sont même doublement imposées. Chaque famille d’entrepreneur paie déjà la redevance radio/TV en privé; son entreprise recevra une deuxième facture qui pourra aller jusqu’à 39 000 francs. Idem pour chaque entrepreneur individuel et même pour chaque micro-PME. Le nouvel impôt média-tique Billag étant un impôt par tête, tout le monde doit passer à la caisse. Une entreprise qui réalise un chiffre d’affaires de 500 000 francs et plus recevra automatiquement une deuxiè-me facture. C’est une honte et cela donne une idée navrante de la mentalité arnaqueuse de la SSR et de la ministre des médias qui osent prétendre que cette double imposition injuste et absurde „exonère les PME". On ne sait pas s’il faut en rire ou en pleurer.

La soif d’impôt de la SSR

L’unique objectif de cette révision de la loi sur la radio et la télévision est de faire rentrer encore plus d’argent dans la caisse d’une SSR surdimensionnée et arrogante. En réalité, cette société aurait bien plus besoin d’une cure d’amaigrissement et non pas d’argent supplémentaire pour faire marcher cet énorme appareil étatique.

Un piège minable

La soif d’impôt de la SSR est sans borne. Et son penchant à encaisser et à gaspiller toujours plus d’argent des contribuables est infini. Voilà pourquoi les patrons de la SSR et la ministre des médias tendent un piège minable au peuple suisse. On vante bruyamment une baisse de la redevance de 60 francs, mais en même temps on tente d’obtenir, beaucoup plus discrètement, un chèque en blanc pour augmenter ensuite à bien plaire et sans rien demander à personne le nouvel impôt médiatique Billag. Un tel passe-droit n’existe pour aucun autre impôt dans notre régime légal. Ni le peuple, ni le parlement n’auraient plus rien à dire. Si le peuple accepte ce nouvel impôt, le piège fiscal se referme sur lui.

La démocratie suisse se nourrit de la liberté d’opinion; elle a besoin d’un débat politique libre dans les quatre langues nationales. Les citoyennes et les citoyens doivent être informés. Or, cette liberté est perdue si nous étouffons la presse libre et les médias privés avec une chaîne publique toujours plus chère, dérivant à gauche et se boursouflant avec l’argent des contribuables.

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par l’auteur
UDC conseiller national (FR)
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