Immigration dans le systÈme social suisse: le point de la situation

Plusieurs sondages révèlent que de nombreuses personnes souhaiteraient ardemment vivre en Suisse. Il est bien agréable de constater que sa propre patrie est si demandée qu’elle suscite une forte…

Yvette Estermann
Yvette Estermann
conseillère nationale Kriens (LU)

Plusieurs sondages révèlent que de nombreuses personnes souhaiteraient ardemment vivre en Suisse. Il est bien agréable de constater que sa propre patrie est si demandée qu’elle suscite une forte immigration. Mais cette médaille a aussi un revers!

Depuis 1960, la population résidente de la Suisse a augmenté de 45%. Durant cette même période, la proportion d’étrangers a plus que doublé pour passer de 9,6 à 22%.

L’argument le plus fréquemment avancé en faveur de cette immigration incontrôlée est que les étrangers vont sauver notre AVS. A première vue, cela semble bien être le cas. En 2009, les étrangers ont généré 26,7% du revenu global soumis à l’AVS. Parallèlement, seuls 16,5% des rentes sont versées à des étrangers. Mais en y regardant de plus près, on constate que les statistiques ne disent rien des droits de rente que les étrangers s’assurent avec leurs cotisations actuelles. De surcroît, le versement de rentes à l’étranger augmente les frais d’administration et de contrôle.

L’assurance-invalidité (AI) n’affichait que des déficits légers jusqu’au début des années nonante. En l’an 2000, cependant, le découvert annuel a atteint 1,4 milliard de francs et fin 2009 la dette cumulée se montait à 14 milliards. Le taux de quelque 35% d’étrangers parmi les rentiers AI est largement supérieure à la part des étrangers à la population totale, soit 22%. Deux études réalisées fin 2009 sur mandat de l’OFAS confirment que des personnes originaires de Turquie, d’ex-Yougoslavie ainsi que d’Espagne, d’Italie et du Portugal perçoivent proportionnellement beaucoup plus de rentes AI que les Suisses. Ce sont précisément ces groupes de migrants qui menacent la stabilité de l’AI. Les autres étrangers – par exemple, les Allemands, les Britanniques ou encore les Américains – sont proportionnellement nettement moins nombreux à toucher une rente AI.

L’immigration incontrôlée de ces dernières années ébranle également l’assurance-chômage. Cette institution fait des déficits par milliards, si bien que sa dette atteignait quelque 7 milliards de francs en juillet 2010. Chez les chômeurs également, la proportion d’étrangers est disproportionnée par rapport à leur part à la population totale: 44,5% fin avril 2011 contre 22%, soit le double. Il suffit à un citoyen UE d’avoir travaillé un seul jour en Suisse pour avoir droit aux prestations complètes de l’assurance-chômage à condition qu’il ait versé des cotisations de chômage durant au moins un an dans un pays UE. Il a donc en principe droit aux mêmes prestations après un jour de travail qu’un Suisse après avoir cotisé pendant 12 mois.

L’assurance-maladie n’a pas non plus été épargnée par ce développement. Les chiffres annoncés par les autres institutions sociales permettent de conclure qu’une part disproportionnée des contributions pour la réduction des primes profite aux étrangers. Autre constat: un nombre croissant de ressortissants UE se font soigner en Suisse et leurs factures restent parfois impayées pendant des années. Des factures ouvertes pour un montant global de 183 millions de francs ont été enregistrées en 2009. A eux seuls, les intérêts de cette dette atteignent 4,1 millions de francs. C’est dire que la migration contribue à la hausse des primes d’assurance-maladie et des coûts pour l’Etat, les cantons notamment.

En 2009, la quote-part de l’aide sociale chez les étrangers vivant en Suisse atteignait 6,1%, soit trois fois plus que chez les Suisses (2%). En d’autres termes, 45,3% des bénéficiaires de l’aide sociale suisse étaient des étrangers!

Comme si cette situation pénible ne suffisait pas, le Parlement offre généreusement – contre la volonté de l’UDC – des avantages même aux étrangers entrés illégalement en Suisse. Les sans-papiers ont désormais le droit de suivre un apprentissage professionnel et bénéficient de l’assurance-maladie obligatoire. Le Conseil fédéral et le Parlement refusent obstinément depuis des années les propositions de l’UDC pour limiter l’immigration. Le gouvernement ne veut pas non plus restreindre l' »immigration négative » et soutenir l' »immigration positive » comme je l’ai demandé dans ma motion en proposant un système de points pour les immigrants.

Combien de temps encore certains milieux fermeront-ils les yeux devant ces conséquences problématiques dont pâtissent les citoyennes et les citoyens de ce pays? L’UDC est le seul parti qui s’engage résolument pour la régulation de l’immigration. Oui, nous avons le courage et la force de faire bouger les choses. Voilà pourquoi les Suisses votent UDC!

Yvette Estermann
Yvette Estermann
conseillère nationale Kriens (LU)
 
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