Le centre-gauche est responsable de l’échec total de la politique d’asile suisse

Le bilan de la législature 2019-2023 se résume simplement dans le domaine de la politique d’asile et de migration : Échec total !

Martina Bircher
Martina Bircher
conseillère nationale Aarburg (AG)

Trop d’étrangers viennent en Suisse et ce ne sont pas les bons. L’aide sociale en est un exemple marquant : 58% de tous les bénéficiaires de l’aide sociale sont des étrangers. Chez les ressortissants Africains, c’est encore plus grave, un Africain sur trois en Suisse vit de notre État social. Rien que l’année dernière, 100’000 personnes sont arrivées dans notre pays par le biais de l’asile. Les coûts explosent : Rien que pour la Confédération, ils s’élèvent à 4 milliards de francs par an. Pour 2023, la Confédération prévoit également jusqu’à 40’000 demandes d’asile supplémentaires. A cela s’ajoutent encore les personnes avec le statut S. Nous enregistrons également un record négatif en ce qui concerne le nombre d’entrées illégales, qui a littéralement explosé ; en 2022, on en dénombrait 52’000. De janvier à juillet de cette année, 21’486 clandestins sont entrés en Suisse.

La Suisse déborde de toutes parts. Rien que l’an dernier, notre pays s’est agrandi de plus de 180’000 personnes, ce qui est supérieur à la population du canton de Neuchâtel tout entier. Au premier semestre 2023, 50’000 personnes ont à nouveau immigré (chiffres nets), ce qui correspond au nombre d’habitants la ville de Bienne. Au lieu que le mandat constitutionnel, qui veut que l’immigration soit gérée de manière autonome, soit mis en œuvre par la Berne fédérale, c’est exactement le contraire qui se produit ; tous les autres partis ont soutenu l’intervention du PS « Éliminer et empêcher la discrimination des nationaux en matière de regroupement familial ». En clair, cela signifie que les personnes naturalisées peuvent faire venir leur famille étrangère en Suisse, ouvrant ainsi la porte à une immigration directe dans nos systèmes sociaux et de santé.

Une autre proposition du PS demande qu’un étranger présent en Suisse depuis 10 ans ne puisse plus perdre son permis de séjour en raison de la perception de l’aide sociale. Cette intervention du PS a également été soutenue par des parlementaires du PLR. Concrètement, cela signifie que les autres partis soutiennent le pillage de nos œuvres sociales en protégeant les personnes qui vivent depuis des années aux frais des contribuables suisses et qui ont perçu un demi-million de francs ou plus d’aide sociale. En ce qui concerne l’assurance-invalidité, les autres partis se montrent également très généreux aux frais de la collectivité. La Suisse doit verser des rentes AI même pour des enfants qui ne vivent pas du tout en Suisse. L’UDC voulait revenir sur l’arrêt du Tribunal fédéral à ce sujet et la majorité de centre-gauche du Parlement l’en a empêché.

La majorité de centre-gauche au Parlement fédéral agit également de manière totalement irresponsable avec les criminels étrangers. Lors de la votation sur l’initiative de mise en œuvre, l’UDC a toujours mis en garde contre le fait que la clause de rigueur serait bien trop souvent appliquée. Aujourd’hui, nous le savons : Il n’est pas question d’une mise en œuvre « au cordeau » de l’initiative sur le renvoi. A l’UDC, nous voulions au moins exclure de la clause de rigueur les violeurs, les pédophiles et les meurtriers étrangers condamnés. Mais la majorité de centre-gauche garde également sa main protectrice sur ces personnes. Manifestement, la majorité de centre-gauche n’accorde pas beaucoup de valeur à la sécurité de sa propre population !

Nous avons obtenu un succès – du moins sur le papier – en ce qui concerne les voyages dans le pays d’origine des demandeurs d’asile. Depuis des années, l’UDC s’alarme du fait que des demandeurs d’asile prétendument persécutés dans leur pays d’origine passent des vacances dans leur pays. Pour les Erythréens en particulier, c’est un secret de polichinelle. Avec le PLR et le Centre, l’UDC a pu ancrer dans la loi une interdiction de voyager pour ces personnes. Mais l’utilité est nulle : La conseillère fédérale en charge, la socialiste Elisabeth Baume-Schneider, n’a toujours pas mis en vigueur l’interdiction de voyager pour les demandeurs d’asile et les personnes admises à titre provisoire. Au lieu de mettre en œuvre le mandat du Parlement, la conseillère fédérale socialiste préfère faire venir encore plus de demandeurs d’asile en Suisse en distribuant généreusement des visas humanitaires. Le visa humanitaire est en quelque sorte la petite sœur de l’asile dans les ambassades, autrefois supprimé et que le PS veut le réintroduire depuis des années. Avec sa conseillère fédérale Baume-Schneider, il le fait par la petite porte et sans aucune légitimité démocratique.

La Suisse bat actuellement tous les records, qu’il s’agisse de l’immigration ordinaire via la libre circulation des personnes, des demandes d’asile ou de l’immigration clandestine. Trop d’étrangers viennent en Suisse et ce ne sont pas les bons. L’UDC est le seul parti, le seul groupe parlementaire au Palais fédéral à se battre contre cela. Les autres partis, jusqu’à la conseillère fédérale en charge, refusent en revanche de lever le petit doigt pour résoudre enfin les problèmes de l’immigration démesurée.

Martina Bircher
Martina Bircher
conseillère nationale Aarburg (AG)
 
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