Ouverture des frontières, régularisation des sans-papiers, encore plus d’aide sociale, asile pour tous : ce qui nous attend en cas de nouveau virage à gauche en octobre

De mon côté aussi, je vous souhaite la bienvenue à Küssnacht, dans mon canton d’origine, Schwyz. Ici, le monde est encore en ordre. On le voit par exemple dans les résultats réjouissants de nombreuses votations populaires, la dernière en date étant celle du 18 juin : le canton de Schwyz a rejeté à 57% la loi sur le gaspillage d’électricité. Nous sommes toujours sur la bonne voie !

Marcel Dettling
Marcel Dettling
conseiller national Oberiberg (SZ)

Mais en tant que conseiller national schwytzois et directeur de campagne de l’UDC Suisse, je sais aussi que nous devons nous opposer de toutes nos forces à la dérive néfaste de la gauche en politique. Nous devons empêcher par tous les moyens qu’un nouveau virage à gauche se produise lors des élections fédérales d’octobre.

Ce qui nous attend alors se manifeste aussi de manière drastique dans le domaine de l’asile. Les plans de la gauche sont un programme d’horreur qui vise à détruire la Suisse. La gauche veut ouvrir les frontières, légaliser les clandestins, faire grimper les coûts et donc la redistribution à des niveaux inabordables… elle veut l’asile pour le monde entier.

Malgré l’explosion du nombre de demandeurs d’asile, la conseillère fédérale socialiste Elisabeth Baume-Schneider veut imposer la reprise du programme de relocalisation (« resettlement« ). En d’autres termes, elle veut faire venir encore plus de demandeurs d’asile directement en Suisse et ce, alors que la Confédération prévoit jusqu’à 40’000 nouvelles demandes d’asile pour 2023. Incroyable !

La gauche rose-verte ne masque aucunement ses intentions en cas de victoire en octobre. Les Vert’libéraux veulent – tout comme la ministre de l’Asile Elisabeth Baume-Schneider – faire venir encore plus de demandeurs d’asile directement en Suisse via la réinstallation. Le PS veut faire de même – je cite son objectif en matière de politique d’asile : « La Suisse doit accueillir davantage de personnes fuyant la guerre et les crises de manière coordonnée au niveau européen » !

Pourtant, nos capacités d’accueil sont déjà saturées. Des locataires suisses sont expulsés pour faire de la place aux demandeurs d’asile. Les écoles, les locaux de l’armée et de la protection civile sont utilisés à d’autres fins pour les nombreux jeunes hommes qui inondent notre système d’asile. LA plupart d’entre eux ne sont même pas des réfugiés, mais des migrants qui profitent de notre système. Et la gauche en veut encore plus !

Cela ne suffit pas à la gauche. Le PS exige l’ouverture tous azimut ; à cette fin, il veut créer de nouvelles catégories de « personnes en fuite ». Dans son document « prise de position sur la politique d’asile » (2022), le groupe PS au Parlement fédéral exige un nouveau statut « d’admission humanitaire. » Il doit être créé – je cite – « pour tous les réfugiés en Suisse sans statut d’asile ordinaire, dont le renvoi dans le pays d’origine ne peut être raisonnablement exigé en raison d’un danger concret. » Les Vert’libéraux demandent la même chose sous le titre subtilement choisi de « protection humanitaire ». Le résultat est le même : cela s’applique à un nombre illimité de personnes. Le PS veut également leur accorder le « regroupement familial sans délai d’attente », une aide sociale plus élevée et une autorisation de séjour après 5 ans.

Les Verts ont également demandé « des villes de bienvenue et des communes solidaires » ; en clair, que les villes gouvernées par la gauche rose-verte puissent accueillir des demandeurs d’asile supplémentaires indépendamment de l’avis de la Confédération.

Le PS veut également ouvrir le marché du travail suisse au monde entier et renforcer la « gouvernance mondiale » en matière de migration. En termes clairs, cela signifie clairement que pour la gauche rose-verte, le pacte de l’ONU sur les migrations n’est qu’un début. Les organisations internationales telles que l’ONU devraient guider la migration mondiale des peuples. La Suisse et sa population n’auraient plus rien à dire.

En bref, la gauche rose-verte veut un accueil permanent de la moitié du monde, sans aucune restriction et avec le droit à tout notre programme social de luxe. Mesdames et Messieurs, voilà ce qui nous attend si la gauche rose-verte remporte les élections cet automne !

Vous pouvez faire le calcul : Cette politique néfaste de la gauche, qui consiste à ouvrir les frontières à tous, entraîne des coûts énormes. La Confédération dépense déjà 4 milliards de francs d’argent public par an pour l’asile. Notre argent ! Et cela ne concerne « que » les coûts directs pour la Confédération. Sur le front des coûts également, le PS veut un décloisonnement total. Il exige :

  • des aides sociales plus élevées pour les réfugiés ;
  • des montants forfaitaires plus élevés versés par la Confédération aux cantons ;
  • des dépenses plus élevées pour les cours de langue, l’intégration, etc.

En outre, les particuliers doivent également pouvoir accueillir chez eux des migrants de tout type relevant du droit d’asile et être « indemnisés de manière uniforme et appropriée », comme le demande le PS. Cela augmentera encore les coûts. La machine de redistribution de gauche s’en réjouit. Il ne doit plus y avoir de riches dans notre pays. Mais qui va payer ?

Le PS reconnaît que les personnes qu’il appelle dans le pays ne subviennent pas à leurs besoins de manière autonome et c’est pourquoi il demande un « hébergement et un encadrement à long terme. » En d’autres termes : un paquet sans souci pour tous. Pour toujours.

En outre, la gauche demande « l’accès à un accompagnement et à un soutien psychosocial professionnel » pour « toutes les personnes en fuite » ainsi que « des possibilités de garde d’enfants extrafamiliale suffisamment financées. » Et encore, et encore. L’industrie de l’asile s’en réjouit.

Si la gauche rose-verte, qui est en vérité rouge, gagne les élections, cela signifie un afflux sans fin de profiteurs de l’asile et des milliards et des milliards de francs de coûts sur le dos des contribuables et de la population qui travaille.

Comme si tout cela ne suffisait pas, le PS veut aussi régulariser les sans-papiers, c’est-à-dire les clandestins. Le PS lui-même estimait autrefois qu’il y avait entre 70’000 et 180’000 personnes ici. Entre-temps, ils devraient être encore plus nombreux ; rien que l’année dernière, plus de 50’000 clandestins sont arrivés en Suisse. La police des étrangers serait alors, selon les idées du PS, étrangère dans son propre pays, elle n’aurait plus rien à dire.

En revanche, les étrangers doivent prendre le relais : Le PS veut leur accorder le droit de vote et d’éligibilité aux étrangers. Il espère ainsi élargir sa base électorale.

C’est pourquoi ils invitent le grand monde entier dans la petite Suisse et conduisent les immigrés directement vers notre Etat social.

Mesdames et Messieurs, chères et chers membres de l’UDC, nous sommes d’accord pour dire que nous devons arrêter cela de toutes nos forces. La gauche ne doit en aucun cas triompher à nouveau le 22 octobre. Sinon, nous allons nous noyer dans les coûts et la criminalité. Plus de 70% des détenus sont des étrangers, un record absolu en Europe. Et nous n’en sommes absolument pas fiers. Cela montre de manière impressionnante que ce ne sont pas les bons qui viennent dans notre pays.

C’est pourquoi l’immigration de masse et le chaos de l’asile seront notre thème de campagne numéro 1. Il nous appartient désormais de mettre en lumière les énormes dysfonctionnements du système d’asile. Beaucoup ne sont malheureusement pas encore conscients de la gravité de la situation. Si la gauche gagne en automne, alors adieu la Suisse.

Luttez avec moi et avec tous les autres membres du parti pour que nos enfants et les enfants de nos enfants aient eux aussi un avenir sûr et libre ! Je vous remercie.

Marcel Dettling
Marcel Dettling
conseiller national Oberiberg (SZ)
 
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