L’élection par le peuple est, du moins en Suisse, la chose la plus naturelle du monde!

Edition spéciale Edition spéciale de mai 2013

Christoph Neuhaus, conseiller d’Etat, directeur de la justice, des affaires communales et des affaires ecclésiastiques du canton de Berne

«Car nous autres élus, nous devons nous engager auprès du peuple et non pas auprès d’une élite politique.»

La proximité de mes électeurs m’aide à garder les pieds sur terre en restant ancré dans la réalité. A deux reprises déjà je me suis exposé au verdict du souverain. La première fois n’a guère été satisfaisante pour moi, me retrouvant élu quasi «automatiquement » à l’échéance du délai de dépôt des listes étant seul candidat. Au printemps 2010, ce fut en revanche une vraie élection et le 30 mars 2014 le peuple bernois décidera s’il veut m’accorder une nouvelle fois sa confiance. Ce choix n’est pas de la compétence des 160 membres du Grand Conseil. Dans les années septante, le législatif cantonal désignait encore les deux conseillers aux Etats bernois. A ce niveau également, on a assisté à un transfert du pouvoir électoral du législatif vers le peuple.

Trente ans plus tard, il est évident et naturel que le peuple bernois, qui représente tout de même un huitième de la population suisse, puisse faire son choix. Tous les membres des exécutifs sont désignés par le peuple, qu’il s’agisse de conseillers communaux ou des membres du gouvernement cantonal. Aujourd’hui, rien de plus normal que d’étendre ce système au Conseil fédéral. Les élus doivent rendre des comptes au peuple. C’est dire qu’une journée électorale est toujours un moment difficile pour les candidats. Mais la qualité première d’une élection populaire est de servir d’indicateur sur la qualité du travail politique effectué, elle garantit aussi de voir les élus mener une politique conforme aux besoins du peuple. Car nous autres élus, nous devons nous engager auprès du peuple et non pas auprès d’une élite politique. Personne ne doit craindre le peuple; les candidats au Conseil fédéral pas plus que les autres.

Christoph Neuhaus, conseiller d’Etat, directeur de la justice, des communes et des affaires ecclésiastiques du canton de Berne

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