Voici comment la gauche cherche à faire venir encore plus de requérants d’asile en Suisse

Edition spéciale Édition spéciale de juin 2019: La raison doit remplacer l’idéologie

Les milieux de gauche souhaitent que le changement climatique soit considéré comme un motif donnant droit au statut
de réfugié. Résultat : quelques dizaines de milliers de migrants économiques supplémentaires prendront le chemin de la Suisse pour y vivre aux frais des contribuables. Ce serait la fin de notre Etat social. Aujourd’hui déjà, la politique d’asile irresponsable
de la Confédération met à rude épreuve la solidarité du peuple suisse.

Profitant de l’hystérie climatique qu’elle attise, la gauche exige que le changement climatique soit considéré comme un motif de fuite. Les Jeunes Verts demandent que la Suisse accueille au moins 50’000 «réfugiés du climat» en provenance notamment d’Afrique – bien entendu aux frais des contribuables. Comme si la mauvaise politique d’asile de la conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga ne nous avait pas déjà coûté assez cher !

Lourde charge pour les contribuables
Au seul niveau fédéral, le Secrétariat d’Etat à la migration (SEM) annonce jusqu’en 2022 des coûts annuels de 1,4 milliard de francs pour l’asile. La Confédération devant assumer pendant sept ans au maximum les coûts d’entretien des personnes ayant un statut d’asile, les conséquences financières de cette politique ruineuse n’étaient jusqu’ici guère perceptibles pour les cantons et les communes. Cela va très vite changer : dès cette année, la responsabilité financière pour les requérants d’asile admis durant les années record 2014 à 2016 est transférée aux cantons et aux communes. A lui seul, le nombre de personnes admises provisoirement dépassait 46’000 en 2018, soit deux fois plus qu’en 2013. Au total, la Confédération recensait en 2018 plus de 128’000 personnes dans le domaine de l’asile dont la grande majorité vivent au crochet des contribuables suisses.

Bientôt la fin de l’Etat social ?
Aujourd’hui déjà, la politique d’asile désastreuse de la Confédération met à rude épreuve la solidarité de la population laborieuse et contribuable. Nul besoin d’être expert pour comprendre que ce développement est une bombe à retardement pour nos œuvres sociales. Aujourd’hui, même des gens de gauche comme Felix Wolffers, responsable du service social de la ville de Berne et ancien président de la Conférence suisse des institutions d’action sociale (CSIAS), mettent en garde contre cette «bombe à retardement financière et sociale». Dans ces conditions, l’arrivée de quelques dizaines de milliers de «réfugiés du climat» est une vision d’horreur. L’aspect le plus paradoxal de cette revendication de la gauche et des verts est que ce sont précisément les milieux qui affirment vouloir combattre la pauvreté qui s’apprêtent à détruire notre Etat social.

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par l’auteur
UDC conseiller national (VD)
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