Péages routiers comme au Moyen-Age: Arnaque en rouge-vert

Edition spéciale Édition spéciale de juin 2019: La raison doit remplacer l’idéologie

En 2018, 6,1 millions de véhicules à moteur (sans les motocycles légers) étaient immatriculés en Suisse, soit 33% de plus que 18 ans plus tôt. L’an passé toujours, 26’000 heures d’attente dans les bouchons ont été enregistrées, soit deux fois plus qu’en 2009. La conséquence la plus directe de l’immigration de masse que subit la Suisse, soit un million de personnes en l’espace de 13 ans, sera le prochain effondrement du trafic sur le réseau routier helvétique.

De nombreuses mesures ont été débattues à Berne pour répondre à l’augmentation du nombre de bouchons sur les routes. La majorité d’entre elles visaient à arnaquer et règlementer encore plus les automobilistes sous le prétexte de la protection de l’en­vironnement. Par le biais de ladite «tarification de la mobilité», la Berne fédérale entend «réduire les pics d’affluence et à mieux exploiter les capacités de la route et du rail».

Augmenter les péages routiers
La gauche et les verts tentent d’imposer à la population de nouvelles habitudes de mobilité en la faisant passer à la caisse. Les usagers de la route et du rail doivent payer plus. La mobilité sera plus chère aux heures de pointe pour forcer les gens à travailler à domicile, voire à commencer plus tôt ou plus tard le travail ou la formation.

La grande majorité de la population n’étant pas libre de choisir l’horaire de travail, le domicile et le lieu de travail, voire de les déplacer constamment pour s’adapter aux modèles concoctés dans les bureaux de l’Etat, la «tarification de la mobilité» signifie tout simplement une augmentation de la charge fiscale pour la plupart des gens.

Le PS et les verts veulent renchérir les voyages sur la route et le rail
S’il en allait selon la volonté des socialistes et des verts, les automobilistes subiraient une taxe supplémentaire de 6 à 8 centimes par kilomètre, voire un doublement de cet impôt aux heures de pointe sur les routes les plus fréquentées. Côté rail, ces milieux songent même à un prélèvement de 20 centimes par kilomètre. Mais les verts n’entendent pas en rester là. Leur modèle de «tarification de la mobilité» prévoit divers autres péages routiers et même un droit d’entrée dans les villes.

Ces projets rouges-verts frappent en priorité les personnes à petit revenu ainsi que les arts et métiers. La population des campagnes et des régions périphériques serait particulièrement touchée, elle qui subventionne déjà via des taxes et redevances routières les transports publics dans les agglomérations et les villes. Elle contribuera donc encore plus à ces infrastructures dont elle ne se sert pas. Difficile d’imaginer régime plus injuste.

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par l’auteur
UDC conseiller national (GE)
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