L’avenir des régions périphériques

Edition spéciale Edition spéciale de mars 2015

La Suisse est un pays riche, nous devons cependant admettre qu’il existe une très grande disparité entre les régions. Cette réalité est aussi perceptible au niveau économique avec un revenu par habitant fort différent d’un canton à l’autre. Cependant notre Etat dispose de différents instruments pour maintenir cet équilibre économique nécessaire entre les différentes régions qui forment à richesse de la Suisse.

Cet équilibre tient compte de charges supplémentaires supportées par certains cantons en raison de leur situation économique et géographique. Ce système de compensation est équitable, il est l’un des fondements de notre système fédéraliste et il renforce la cohésion sociale dans notre pays.

PME innovantes

Une grande partie de notre artisanat trouve son souffle au coeur des régions rurales. C’est avec beaucoup de compétences et d’esprit d’innovation que les nombreuses personnes à la tête de ces petites entreprises accomplissent avec acharnement un travail consciencieux valorisant leur talent. Pour avoir du succès elles doivent bénéficier de bonnes conditions-cadres afin de maintenir des places de travail et un tissu économique diversifié sur l’ensemble de notre pays. Une hausse conséquente de la taxe sur les huiles minérales, par exemple, serait dévastatrice pour ces entreprises.

Moins de réglementation

Il est important de maintenir de bonnes conditions cadres en tordant le cou à toute volonté de mettre de nouvelles entraves à la liberté d’entreprendre. Il est primordial de soulager les chefs des petites entreprises artisanales ou industrielles de charges administratives importantes et de nouvelles taxes qui pourraient péjorer les moyens disponibles au développement des activités nécessaires à leur croissance. Trop d’état nuit à l’entreprise. Et ce qui nuit à l’entreprise nuit à l’Etat, car sans les rentrées fiscales dues aux entreprises, ce dernier est paralysé !

Soutenir le tourisme

Une réduction de la TVA dans le secteur touristique s’impose. La force du franc et un niveau de coût élevé dans la création de l’offre de ce pan de notre économie parlent largement en faveur d’une telle réduction. On pourrait également envisager une banque du tourisme qui mettrait à disposition des constructeurs d’hôtels des crédits à des taux supportables, car avec l’exigence actuelle de fonds propres allant jusqu’à 60%, il va sans dire que l’extension de l’offre hôtelière dans l’arc alpin est tuée dans l’oeuf. Pour conclure, je rappelle que la gestion intelligente de l’Etat est toujours construite sur de savants équilibres. Ainsi, le public et le privé doivent-ils travailler main dans la main et ne pas se considérer comme des adversaires ou des concurrents. Un état pléthorique est aussi néfaste qu’un état anémique incapable d’offrir un cadre de vie de qualité dont profite également l’économie privée (sécurité, éducation, santé etc…).

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