Retour à la raison dans l’aide sociale

Edition spéciale Edition spéciale de mars 2015

L’aide sociale a été conçue comme un soutien dans une situation de détresse provisoire. Petit à petit, elle est devenue un revenu de base inconditionnel. L’immigration aggrave encore la situation. Il en résulte une explosion des coûts. Les contribuables et les personnes réellement nécessiteuses en font les frais.

Il va de soi qu’un Etat moderne aide ses citoyens en détresse. Néanmoins, le catalogue de revendications que sont les normes CSIAS a instauré un système axé sur une sorte de nivellement social égalitariste: chacun doit avoir autant que les 10% inférieurs de l’échelle des salaires, y compris ceux qui pourraient travailler mais ne le veulent pas. Ce système et ses incitations négatives sont faciles à exploiter.

Le travail doit payer

Le travail ne paie pas, si quelqu’un peut recevoir autant du service de l’aide sociale, libre d’impôt et de façon permanente. C’est injuste par rapport à ceux qui, sans faute de leur part, se retrouvent en situation de détresse et encore plus injuste vis-à-vis de ceux qui se rendent tous les jours au travail et subviennent à leurs propres besoins à la sueur de leur front.

Coup de frein à l’industrie sociale

Les propositions de corrections se heurtent à de fortes résistances, parce que toute cette industrie sociale s’enrichit grâce au système CSIAS. Le terme «client» est l’expression même de cette dérive. Un client, on veut le garder et donc le servir avec largesse. Aucun pays dans le monde ne fournit une aide sociale aussi globale et généreuse que la Suisse. La mentalité revendicatrice découlant des normes CSIAS crée un appel d’air dans les domaines de la migration et de l’asile. Sachant cela, on ne s’étonne guère de la part disproportionnée des étrangers dans l’aide sociale, soit 46%.

C’est pourquoi l’UDC exige:

  • l’aide sociale doit être adaptée aux circonstances concrètes du cas particulier et non plus se calculer sur la base du catalogue de revendications des normes CSIAS ;
  • l’aide sociale doit être calculée de telle façon que le travail paie en tous les cas ;
  • les prestations en faveur des requérants d’asile, des touristes de la sécurité sociale, ainsi que des bénéficiaires jeunes ou non coopératifs doivent être limitées au strict minimum vital.
par l’auteur
UDC conseiller national (SG)
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