Succès de la Suisse

Edition spéciale Edition spéciale de mars 2015

Il est grand temps de mettre fin à cette manie régulatrice et de réduire progressivement l’empreinte laissée par l’Etat. Les interventions de l’Etat dans le marché doivent être réduites au strict minimum nécessaire. La subsidiarité et la priorité de la concurrence doivent redevenir des principes politiques clés.

« Nous autres chefs d’entreprise et managers, nous devons savoir que notre rayon d’action est certes mondial, mais que nous assumons également la responsabilité d’un contrat équilibré entre générations en Suisse.

Vous en tant qu’élus politiques, vous devez comprendre que vous avez aussi été élus au Parlement pour défendre des intérêts particuliers. Mais votre responsabilité d’un contrat équilibré entre générations consiste également à ne pas perdre de vue le grand ensemble.

Permettez-moi de résumer cette symbiose des deux responsabilités en cinq points:

  1. veillons ensemble à une immigration équitable, pilotée et contrôlée non seulement avec les pays UE, mais avec le monde entier. Nous pourrons ainsi faire venir la maind’oeuvre spécialisée dont l’économie a besoin.
  2. concluons des accords de libreéchange avec le monde entier. Nous soutenons ainsi notre industrie d’exportation et nous créons de nouveaux emplois.
  3. veillons au bon fonctionnement de notre système de formation duale. Il permet aux jeunes de trouver du travail.
  4. sauvegardons la souplesse de notre marché du travail et les conditions- cadres avantageuses pour les entreprises. Nous maintenons ainsi le chômage à un bas niveau.
  5. très important: combinons les politiques de la formation, du marché du travail et de la migration. Voilà la meilleure manière de garantir le contrat entre générations et le système social.

Si nous réussissons cela, le drapeau suisse revêtira une seconde symbolique: il ne s’agira plus seulement de la croix fédérale sur fond rouge, mais d’un «plus» pour notre pays.

Permettez-moi sur la base de ces cinq points de faire encore quelques remarques concernant la discussion actuelle sur la politique européenne. Dans cette thématique, l’opposition, des différents intérêts politiques – mais apparemment aussi des intérêts économiques et sociaux, est particulièrement virulente. Ou, en d’autres mots, les intérêts politiques ou économiques à court terme s’opposent à l’intérêt national à long terme. »

Si nous avons la volonté de nous orienter en fonction de ces principes clés et de les appliquer, alors :

  • une adhésion à l’UE ou un accord-cadre institutionnel avec l’UE sont hors de question;
  • nous devons trouver une solution pour un pilotage de l’immigration conformément aux besoins de notre marché du travail et de nos institutions sociales;
  • nous devons adapter plus rigoureusement notre système de formation duale aux qualifications nécessaires aujourd’hui et demain;
  • nos entreprises doivent exploiter plus efficacement le potentiel de main-d’oeuvre disponible en Suisse (qui englobe bien entendu les étrangers qui résident chez nous) et veiller au perfectionnement interne de la main-d’oeuvre spécialisée (travailleurs d’un âge avancé, femmes, priorité des travailleurs résidents).

 

(Extrait de l’exposé de Rolf Dörig, président du conseil d’administration d’Adecco et de Swiss Life.)

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