Voter jusqu’à ce que Bruxelles soit content dans la bonne tradition UE

Edition spéciale Edition spéciale de mars 2015

Le peuple et les cantons ont approuvé le 11 février 2014 l’initiative populaire «contre l’immigration de masse», donc décidé que l’immigration en Suisse devrait à l’avenir être gérée de manière autonome par des plafonds, des contingents et selon la règle de la priorité des travailleurs résidents. Le Conseil fédéral vient de réaliser ce mandat dans un projet de loi. Tout va donc pour le mieux?

Pas du tout! Premièrement, le Conseil fédéral refuse de limiter le regroupement familial et l’accès à nos institutions sociales et, deuxièmement, il offre à l’UE un droit de veto. En clair, le gouvernement ne veut appliquer le mandat donné par le peuple que si Bruxelles accepte d’apporter les modifications nécessaires à l’accord de libre circulation des personnes. Ce procédé est non seulement une erreur tactique en vue des négociations, mais il est indigne d’un Etat indépendant comme la Suisse.

Procédé incompréhensible

La voie choisie par le Conseil fédéral est totalement inacceptable puisqu’elle consiste à sacrifier la démocratie directe sur l’autel de l’UE. Quant à l’objectif final de ce procédé, la conseillère fédérale Evelyne Widmer-Schlumpf l’a récemment divulgué dans un petit cercle prétendument confidentiel lors de son voyage à Singapour: il faut faire voter le peuple une deuxième fois pour annuler la première décision conformément à la bonne tradition UE: faire voter les gens jusqu’à ce que le résultat convienne à Bruxelles.

L’immigration doit être réduite

L’UDC combattra par tous les moyens démocratiques à sa disposition ces finasseries politiques. Notre parti continue d’exiger l’application fidèle du mandat donné par le peuple. Et cela même s’il faut accepter la résiliation de l’accord de libre circulation des personnes qui est à l’origine de l’immigration de masse que subit notre pays depuis quelques années. Le temps presse, car même après le vote du peuple l’afflux d’étrangers se poursuit sans relâche. Une fois de plus, près de 90 000 personnes en chiffre net ont immigré en Suisse l’an passé. Une fois de plus, notre pays a connu une croissance démographique équivalente à la population de la ville de Lucerne. En huit ans seulement, le nombre total d’immigrants depuis l’introduction de la libre circulation des personnes en 2007 a atteint 660 000 personnes, soit les populations des villes de Genève, Bâle, Berne, Lucerne et St-Gall réunies. Nous nous approchons à une vitesse grandissante d’une Suisse à 10_ millions d’habitants.

Immigration disproportionnée en Suisse

Une comparaison avec les pays voisins met en évidence la démesure de l’immigration que subit la Suisse. Notre pays compte 8 millions d’habitants et l’immigration nette sur son territoire dépasse 80 000 personnes par an. L’Allemagne a plus de 80 millions d’habitants, donc dix fois plus, et ne recense même pas 400 000 immigrants. Si ce pays recevait proportionnellement le même nombre d’immigrants que la Suisse, il en compterait plus de 800 000 par an. La France avec ses 65 millions d’habitants en compterait plus de 600 000 par an, mais en réalité elle n’en dénombre que 200 000. Tout le monde comprendra que ni en Allemagne, ni en France, un gouvernement survivrait politiquement à des afflux migratoires aussi massifs. Alors pourquoi l’UE estime-t-elle que la Suisse, elle, devrait s’en accommoder? Et pourquoi le Conseil fédéral et les autres partis imposent-ils cela au peuple suisse ?

Le peuple est le patron

En Suisse, c’est le peuple qui commande. Ce peuple a décidé, il y a plus d’un an de mettre fin à cette immigration démesurée et de la soumettre à nouveau à un contrôle autonome. Il est grand temps que les élus du peuple obéissent à la volonté du peuple. Afin que la Suisse reste la Suisse, aussi pour nos enfants et nos petits-enfants , l’UDC, en tout cas, se battra pour stopper cette démesure dans le sens du mandat adopté par le souverain.

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