Suisse-UE: renoncer à sa capacité d’agir, c’est perdre la partie

Edition spéciale Édition spéciale de février 2018: Limiter l’immigration

Il y a 25 ans le peuple suisse a décidé de conserver sa capacité d’agir en refusant le traité EEE/UE. Une marge de manœuvre indépendante et l’autodétermination sont des biens extrêmement précieux. Leur sauvegarde est la tâche première d’un pays souverain. Or, ces biens sont aujourd’hui en danger.

Il s’agit aujourd’hui, comme il y a 25 ans, d’empêcher l’adhésion de la Suisse à l’UE. Le Conseil fédéral avait à l’époque clairement exprimé son objectif dans son message adressé au Parlement: «Notre participation à l’EEE ne constitue pas le dernier mot de notre politique d’intégration. Elle doit être considérée dans le cadre d’une stratégie européenne qui se déroulera en deux phases et dont le but est l’adhésion pleine et entière de la Suisse à la CE.»

Bruxelles décide
Aujourd’hui, la classe politique nous pousse dans la même situation. La Suisse doit-elle se rattacher définitivement à l’UE ? L’UE commandera-t-elle à l’avenir en Suisse ? Bruxelles entend atteindre cet objectif par le biais d’un dit accord-cadre institutionnel. Et la classe politique, comme de coutume, lui cède et satisfait ce souhait monstrueux. La Suisse serait contrainte de reprendre automatiquement du droit UE sans que le peuple et les cantons n’aient un mot à dire. Ces prescriptions UE vont de l’immigration au commerce de marchandises, en passant par l’agriculture, les transports terrestres et aériens, etc. Les lois concernant la Suisse seraient à l’avenir faites à Bruxelles et non plus par le Parlement suisse et les citoyennes et citoyens du pays. L’interprétation des règles serait de la compétence de la Cour de justice UE, donc de juges étrangers. Si la Suisse n’accepte pas une de ces règles, Bruxelles a le droit de prendre des sanctions contre elle. La Suisse devrait renoncer à tous les avantages que lui offre sa situation en dehors de l’UE. Ce traité de soumission sonnerait le glas d’une Suisse autodéterminée et indépendante.

Coup d’Etat par la petite porte
Les principaux profiteurs d’un tel accord seraient les politiciens et les fonctionnaires qui pourraient continuer de voyager vers les lieux de conférence, discuter avec les instances de l’UE et appliquer les décisions de celles-ci sans se préoccuper des intérêts des citoyens concernés. Les entreprises, les cantons et les communes en supporteraient les conséquences. Aujourd’hui déjà, l’administration fédérale et les élus politiques tentent d’accaparer le pouvoir. Des décisions du peuple ne sont plus respectées. Le Tribunal fédéral place le droit international au-dessus du droit suisse démocratiquement légitimé par le peuple. Malgré des décisions claires et nettes du souverain, les étrangers criminels ne peuvent plus être expulsés et la Suisse doit subir une immigration énorme.

Le moment est venu d’agir
Que faut-il faire ?
1. La Suisse ne doit pas se rattacher à l’UE par le biais d’un accord-cadre institutionnel, mais demeurer un pays ouvert au monde et entretenir des relations neutres et faire du commerce avec tous les Etats, y compris l’UE. Devant les atermoiements de la classe politique, les citoyens doivent prendre les choses en main et décider dans l’urne.

2. Il faut veiller à ce qu’à l’avenir le peuple suisse ait à nouveau le dernier mot et qu’il ne soit pas mis sur la touche par le biais du droit international qui n’a pas de base démocratique. L’initiative pour l’autodétermination est une garantie dans ce sens. Donc: oui à l’initiative pour l’autodétermination.

3. La volonté du peuple et des cantons de gérer à nouveau de manière autonome l’immigration doit être enfin respectée. L’initiative de limitation y veille. Elle garantit une immigration modérée pour le bien de la population. Donc: signer l’initiative de limitation (voir la feuille de signatures encartée) ! Pour que nos enfants aient aussi un avenir dans la prospérité et la sécurité.

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UDC La direction du parti (ZH)
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