Asile: il faut agir immédiatement!

Edition spéciale Edition spéciale de septembre 2015

La situation dans le domaine de l’asile s’aggrave de jour en jour. De plus en plus de clandestins et de migrants économiques parviennent à entrer en Suisse grâce aux bandes de passeurs bien qu’ils ne soient nullement menacés dans leur pays d’origine. Les coûts de l’asile explosent et les cantons et les communes en supportent les conséquences à divers niveaux. Ce développement provoque une inquiétude croissante dans la population. L’UDC invite le département Sommaruga à agir enfin avec détermination et à appliquer les lois en vigueur.

La Suisse a une longue tradition d’accueil de réfugiés dont la vie ou l’intégrité physique est menacée. Cette tradition est cependant abusée et minée quand n’importe qui parvient à décrocher une autorisation à rester en Suisse juste pour bénéficier de conditions de vie meilleures que dans son pays d’origine. Or, c’est exactement ce qui se passe depuis quelque temps et ce qui provoque un malaise et des tensions dans notre pays. Grâce aux frontières ouvertes, de plus en plus de personnes affluent en Suisse en cherchant avant tout à profiter des excellentes prestations sociales et médicales de notre pays.

De plus en plus d’abus
L’effet multiplicateur de cette mauvaise politique est énorme et ses conséquences deviennent insupportables:

  • Deux tiers des requérants d’asile sont reconnus comme réfugiés ou admis provisoirement. Cette proportion était inférieure à untiers en 2013 alors que la situation dans les principaux pays d’origine n’a guère changé.
  • la majorité des requérants d’asile proviennent actuellement d’Erythrée. Il ne s’agit donc pas d’une région en guerre – comme la Syrie, par exemple – ainsi qu’on le prétend souvent.
  • en comparaison internationale, la Suisse a reçu durant les trente années écoulées un nombre de demandes largement supérieur à la moyenne et a donc dû assumer des charges sensiblement plus élevées que la majorité des autres Etats européens.
  • les coûts annuels provoqués par l’industrie de l’asile et de l’aide au développement ont entretemps atteint quelque 6 milliards de francs par an. A lui seul, le secteur de l’asile représente des charges annuelles estimées à trois milliards de francs.
  • ces charges frappent de plus en plus les communes qui, après un petit nombre d’années, doivent assumer la totalité des coûts d’entretien, notamment au niveau de l’aide sociale.
  • les abus sont toujours beaucoup trop nombreux. Un exemple : alors que les personnes du domaine de l’asile représentent 0,6 % de la population, elles ont commis l’an passé 4 % des violations du Code pénal.

Le constat est facile à faire : à la Berne fédérale, seule l’UDC se bat pour une politique d’asile rigoureuse et contre les abus qui ne cessent d’augmenter. Plus d’UDC au parlement signifie donc aussi moins d’abus et, partant, moins de coûts.

partager l’article
Themen
par l’auteur
UDC conseillère nationale (GE)
Articles
Edition spéciale
13.10.2015
Edition spéciale
13.10.2015
Edition spéciale
13.10.2015
Edition spéciale
13.10.2015
Edition spéciale
13.10.2015
Edition spéciale
13.10.2015
Edition spéciale
13.10.2015
Edition spéciale
13.10.2015
Edition spéciale
13.10.2015
Nous utilisons des cookies pour personnaliser le contenu et les publicités, proposer des fonctionnalités pour les médias sociaux et pour analyser l'accès à notre site. Nous fournissons également des informations sur l'utilisation de notre site Web à nos partenaires des médias sociaux, de la publicité et de l’analyse.Voir les détails Voir les détails
Je suis d'accord