L’initiative UDC pour les familles

Edition spéciale Edition spéciale de novembre 2012

Valérie Favre Accola, mère de trois enfants, Davos Platz (GR)

Le 12 juillet 2011, l’UDC a déposé 113 000 signatures pour son initiative populaire fédérale exigeant un allègement fiscal en faveur des familles avec enfants («initiative pour les familles»). Le parti s’est ainsi clairement engagé pour le renforcement des familles en Suisse.

Les divers modèles de vie et de famille, que l’on connaît actuellement, répondent aux besoins de la société actuelle et doivent donc être acceptées tels quels. Quel que soit le mode d’organisation que se choisissent les familles, il faut dans tous les cas que le bien-être de tous les participants soit préservé. Et que les enfants soient éduqués de manière à pouvoir un jour s’assumer eux-mêmes, avec amour, tendresse, chaleur, patience, respect et en leur offrant sécurité et protection. Ils doivent pouvoir grandir dans une ambiance chaleureuse, avoir des racines solides pour ensuite se montrer à la hauteur de toutes les situations de la vie.

Comme mère de trois enfants, je refuse avec détermination la discrimination par l’Etat des familles vivant selon un modèle traditionnel, donc où la mère assume la garde et l’éducation des enfants. Ces familles-là apportent une contribution essentielle à la stabilité de la société. Après les émeutes de jeunes dans certaines villes anglaises, le premier-ministre britannique, David Cameron, a rappelé la valeur de l’éducation par les parents: «Tout ce qui nuit à la famille, tout ce qui mine l’engagement familial et parental, tout ce qui détruit des valeurs assurant la cohésion des familles, tout ce qui empêche les familles de rester unies, tout cela doit être systématiquement évité. Nous devons au contraire agir pour exercer une influence positive qui permette aux familles de s’épanouir. Nous devons soutenir l’éducation familiale au lieu de la remplacer.»

Renforcer la famille, c’est renforcer la société
Je partage totalement ce point de vue. Le travail d’éducation et de garde des enfants, que les familles traditionnelles assument encore elles-mêmes, est un investissement dans la société qu’on ne saurait sous-estimer. Il faut reconnaître le mérite – aussi au niveau de l’Etat – des parents qui donnent à leurs enfants des règles, qui leur apprennent ce qui est bien et ce qui est mal, qui leur inculquent le sens de la responsabilité afin que les jeunes sachent un jour s’intégrer dans la société et y apporter leur contribution. Il devrait donc aller de soi que l’Etat évite toute discrimination fiscale des familles traditionnelles et ne réserve pas une déduction fiscale aux seules familles qui font garder leurs enfants par des tiers.

Bien au contraire, il serait logique que les familles vivant selon le modèle traditionnel puissent elles aussi bénéficier d’une déduction sur le revenu imposé. Idem pour les familles qui font preuve d’initiative et qui s’organisent dans leur quartier sans recourir aux crèches d’enfants subventionnées par l’Etat.

Ou encore les familles dont les différentes générations s’entraident. Il s’agit de reconnaître le travail éducatif quotidien de ces familles qui profite finalement à toute la société. Et aussi de motiver les femmes qui, tous les jours, ne s’occupent «que» de la garde et de l’éducation de leurs enfants.

Oui à l’initiative pour les familles – non à la discrimination fiscale
J’ose espérer que le Parlement, qui examinera bientôt l’initiative pour les familles, décidera de soutenir la famille traditionnelle et leur accorde cette déduction fiscale. Faute de quoi j’aurai du mal à expliquer aux nombreuses mères de familles que je connais pourquoi elles ne bénéficient toujours pas d’une déduction fiscale pour leur précieux travail de garde et d’éducation. Même pas si elles assument une double charge en exerçant de surcroît une activité professionnelle à domicile, par exemple dans l’entreprise familiale et si elles acceptent des sacrifices personnels importants simplement pour pouvoir s’occuper de leurs enfants tous les jours.

Les familles, qui décident de faire garder leurs enfants par des tiers – pour des raisons professionnelles ou simplement pour se décharger – peuvent faire cette déduction.

Comment ne pas parler de discrimination dans ces conditions?

Valérie Favre Accola, mère de trois enfants, Davos Platz (GR)

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