Un Etat social généreux et une libre immigration sont incompatibles

Edition spéciale Edition spéciale septembre 2020: Trop c’est trop !

La libre circulation des personnes menace nos institutions sociales. C’est notamment vrai pour les immigrants de pays est-européens comme la Roumanie, la Bulgarie ou la Pologne qui profitent de manière disproportionnée des indemnités de chômage. La crise économique due à la pandémie Covid-19 aggravera cette situation. Il est donc urgent de limiter l’immigration pour protéger nos institutions sociales.

S’il existe une preuve de l’absolue nécessité d’approuver l’initiative de limitation le 27 septembre prochain, c’est bien la manière dont les ressortissants de certains Etats profitent de l’assurance-chômage. En fait, nous avons affaire à un abus aussi classique que gigantesque. Les chiffres sont parfaitement clairs à ce propos, si bien que même les adversaires les plus acharnés de l’initiative ne peuvent pas nier ce phénomène. Depuis la suppression, fin mai 2019, de la clause de sauvegarde, donc du dernier obstacle à la libre immigration en provenance de Roumanie et de Bulgarie, on assiste à un véritable déferlement sur l’assurance-chômage.

Les chiffres sont clairs: entre fin mai 2019 et fin juin 2020, le nombre de chômeurs bulgares a augmenté de 72%, celui des chômeurs roumains de 61%. Le taux de chômage a atteint 11,5% chez les Bulgares et 9,2% chez les Roumains. A peine la soupape a-t-elle ouverte que déjà les ressortissants de ces deux Etats s’inscrivent en tête du classement selon le chômage. Comme c’est curieux…

On répondra bien entendu que l’UDC a saisi les deux exemples les plus extrêmes. Reproche infondé, car la perception disproportionnée d’indemnités de chômage est devenue une spécialité des immigrants d’Europe de l’Est. Le taux de chômage a en effet atteint en juin 2020 7,5% chez les Hongrois, 7,6% chez les Polonais et même 8,2% chez les Slovaques immigrés en Suisse.

De nombreux immigrants tombent très vite au chômage

Il est totalement insensé de permettre la libre immigration de tous les ressortissants de l’UE alors que la moitié seulement d’entre eux viennent en Suisse pour travailler. Mais il y a pire: même les immigrants venant officiellement pour travailler tombent relativement vite au chômage. Et après avoir touché pendant deux ans des indemnités de chômage, ils deviennent des cas sociaux aux frais des collectivités alors qu’ils n’ont presque pas payé d’impôts.

La réalité est que nous avons affaire à un pillage de nos institutions sociales. Les adversaires de l’initiative tentent de nous faire croire que ce phénomène n’est que passager. On leur répondra que ce pillage a déjà eu lieu en période de haute conjoncture. Avec la crise économique due à la pandémie Covid-19, le nombre de chômeurs et d’assistés sociaux parmi ces immigrants explosera. Des associations prétendument économiques comme «economiesuisse» ne cessent de clamer que la libre immigration est indispensable à la prospérité de l’économie suisse et de tout le pays. De toute évidence, ces managers – le plus souvent des étrangers – se moquent complètement de savoir que nos institutions sociales s’effondrent. Pourvu qu’ils touchent leurs bonus!

Un Etat social généreux et la libre immigration sont incompatibles! Nous devons tirer le frein d’urgence et limiter l’immigration pour stopper le pillage de nos institutions sociales – avant qu’il ne soit trop tard !

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par l’auteur
UDC conseiller national (AG)
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