Le Tessin subit déjà les excès qui menacent toute la Suisse

Edition spéciale Edition spéciale septembre 2020: Trop c’est trop !

Aujourd’hui, les régions frontalières souffrent des conséquences négatives de la libre circulation des personnes. Si nous ne limitons pas l’immigration excessive, la situation de toute la Suisse sera bientôt comme celle du Tessin.

Laissons de côté un instant les statistiques et les promesses non tenues par le Conseil fédéral, qui prévoyait – pour rappel – une immigration nette de 10’000 personnes au maximum par an, alors qu’en 13 ans seulement, nous avons connu une immigration totale nette d’environ un million de personnes!

Parlons des milliers de familles domiciliées dans les cantons frontaliers et de leurs enfants. Ces familles sont à la recherche d’une activité professionnelle pour construire leur histoire personnelle. Pour elles, les portes d’un emploi demeurent fermées, et ceci à cause de la politique pro-européenne du Parlement, qui sacrifie les Suissesses et les Suisses en privilégiant la concurrence des travailleurs de toute l’Europe, au moyen du statut de travailleurs frontaliers.

Plus de travailleurs étrangers que de travailleurs tessinois au Tessin

La libre circulation des personnes a entraîné une énorme pression sur la substitution de la main-d’œuvre et le dumping salarial. Dans mon canton, les travailleurs étrangers ont dépassé le nombre de travailleurs résidents et le Conseil d’État a dû décréter 20 contrats-types pour tenter de stabiliser la baisse des salaires. Cette croissance malsaine est catastrophique : plus de précarité, plus de pollution, plus de concurrence déloyale, plus de bouchons sur les routes et moins de bien-être pour toutes et tous, en premier lieu pour la classe moyenne qu’il faut protéger et non mettre à genoux.

Le Tessin, comme Genève, sont des laboratoires qui doivent aussi faire réfléchir nos compatriotes de la Suisse alémanique. Nos régions sont des sentinelles qui anticipent ce qui se passera également dans le reste du pays, où, naïvement, la garde a été trop abaissée et où l’on n’accorde pas assez d’attention aux appels de la population vivant à la frontière. Face à l’urgence sanitaire et au ralentissement économique, le chômage touchera durement l’ensemble de l’Europe et la Suisse représentera de plus en plus un débouché attractif pour les ressortissants de l’UE.

Les autres partis nous soumettent à l’UE

Nous avons le devoir d’agir dans l’intérêt de nos citoyennes et citoyens, dont beaucoup sont au travail partiel à cause de la Covid-19. Nous ne devons pas être effrayés par les grands conglomérats, ni par les élites internationalistes et certainement pas par les partis qui les servent et qui nous poussent à nous soumettre à l’UE.

On cache ces vérités comme on cache de la poussière sous le tapis. Et ceux qui veulent faire le ménage se voient rétorquer que la Berne fédérale est sensible au problème et que la situation est sous contrôle. Mais nous, les Tessinoises et Tessinois, ne demandons pas de la compréhension, nous demandons des solutions, et celles qui ont été appliquées jusqu’à présent ont échoué ! Il est illusoire de parler de mesures d’accompagnement, car on n’arrête pas une hémorragie avec un sparadrap.

Je voterai OUI à l’initiative de limitation et OUI au retour d’une gestion intelligente de notre immigration. Je veux les clés de ma maison, les clés de notre Suisse. Aujourd’hui, sans règles et sans aucune protection efficace, j’ai l’impression d’être devenu un invité dans ma propre maison.

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